Sir Ben Ainslie, après la défaite de la Grande-Bretagne face à l’Emirates Team New Zealand en finale de la 37e Coupe de l’América, reste déterminé à poursuivre son objectif de victoire. À 47 ans, il réfléchit à son rôle futur au sein de l’équipe tout en soulignant les progrès réalisés ces dix dernières années. L’Ineos Britannia, qui a atteint la finale, doit également naviguer dans des enjeux financiers et sportifs, alors que la domination néo-zélandaise soulève des interrogations sur l’avenir de la compétition.
La Quête Inachevée de Sir Ben Ainslie
Après la récente déception de la Grande-Bretagne dans sa tentative de conquérir la 37e Coupe de l’América Louis Vuitton, Sir Ben Ainslie a affirmé que son aventure ne fait que commencer. Bien que sa présence sur le yacht à l’avenir soit incertaine, sa détermination reste intacte.
Réflexions sur l’Avenir de l’Équipe
À 47 ans, Ainslie a toujours eu pour but de décrocher ce prestigieux trophée pour son pays. La défaite 7-2 contre l’Emirates Team New Zealand, conclue samedi dernier, laisse une empreinte douloureuse et soulève plusieurs interrogations. Bien qu’il ait confirmé sa volonté de mener une nouvelle offensive pour la Coupe, il reste vague sur son rôle futur, lui qui a été le leader de l’équipe à Barcelone. Le fait que l’Ineos Britannia ait été le premier bateau britannique en 60 ans à atteindre la finale est un accomplissement, mais Ainslie prendra le temps de réfléchir à son implication dans la 38e édition.
Il a déclaré : « Ce n’est pas la fin du voyage pour nous. Cela fait dix ans que nous travaillons et nous nous améliorons à chaque fois. » En répondant à des questions sur son rôle, le quadruple médaillé d’or olympique a ajouté : « Je ne sais pas. Ce n’est pas vraiment à propos de moi, mais de l’équipe et de ce qui est juste pour elle. Tout ce que je peux dire, c’est que je suis déterminé à faire avancer cette équipe vers la victoire. »
Avec la Nouvelle-Zélande et son skipper Peter Burling en tête d’une formule gagnante — devenant la première équipe moderne à remporter la Coupe trois fois de suite — l’Ineos Britannia doit également traiter d’autres enjeux, notamment l’implication de Sir Jim Ratcliffe, co-propriétaire de Manchester United, qui a investi 250 millions de livres depuis 2018. Ratcliffe a déclaré son intention de rester engagé pour une nouvelle campagne, tout en cherchant à attirer des sponsors extérieurs pour partager les coûts importants liés à cette aventure.
Le temps révélera comment ces décisions influenceront l’élan positif accumulé par l’équipe d’Ainslie, qui a su briller au cours des deux derniers mois, après une performance décevante en 2021 à Auckland. Une source de frustration pour Ainslie, au-delà de la défaite, concerne les conditions maritimes qui ont pu désavantager son yacht. La majorité des courses ont eu lieu sur des eaux calmes, favorisant le bateau néo-zélandais, ce qui soulève la question de la chance britannique ou du génie des concepteurs néo-zélandais.
Ainslie a félicité la Nouvelle-Zélande : « Un énorme bravo à eux. Quelle campagne et quelle équipe incroyables. À mon avis, ils sont les meilleurs dans l’histoire de la Coupe de l’América. » Il a également remercié son équipe pour tous les efforts fournis au fil des ans, affirmant : « Nous avons fait un travail incroyable, mais la meilleure équipe a gagné. Nous nous rapprochons à chaque fois. L’essentiel est de continuer et de ramener la Coupe la prochaine fois. »