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PARIS — La décision était juste et appropriée, mais la sanction elle-même était trop sévère pour des joueurs de soccer canadiens qui n’avaient rien fait de mal, à part suivre leurs entraîneurs.
Les joueurs n’ont enfreint aucune règle. Ils n’ont acheté aucun drone. Ils n’ont pas été testés positifs à quoi que ce soit.
Ils sont victimes d’un entraîneur tricheur, victimes d’une équipe tricheuse dirigée par l’entraîneur-chef Bev Priestman, qui se croyait plus intelligente que le reste du monde du football.
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Et maintenant, Canada Soccer est 313 000 $ plus pauvre et Priestman est banni pour un an — et peut-être à vie — et les malheureuses femmes qui sont venues aux Jeux olympiques avec beaucoup d’espoir et de foi, avec la fierté de jouer pour le Canada, ont été giflées par l’organisme directeur du sport pour n’avoir rien fait de mal.
L’amende aurait pu être plus lourde. La suspension de Priestman aurait dû être plus longue. Mais il n’était pas nécessaire de retirer six points aux joueurs canadiens du tournoi olympique, mettant ainsi fin à leurs Jeux après une victoire au premier tour contre la Nouvelle-Zélande. C’était une accumulation.
Cela aurait pu et aurait dû être géré de manière plus appropriée.
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C’est incroyable à quel point cette histoire a pris des tournants rapides depuis qu’elle a commencé comme une affaire de police en France. L’utilisation de drones en France est illégale. L’utilisation d’un drone pour filmer l’entraînement d’un adversaire est immorale. Et au début, l’Association olympique canadienne, pour des raisons difficiles à croire, était du côté de Priestman, qui s’est pénalisée en ne participant pas au premier match du tournoi.
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Les entraîneurs adjoints ont été renvoyés chez eux. L’entraîneure en chef était censée revenir après un exil d’une journée. Mais un jour après son exil, elle aussi a été bannie des Jeux par le Canada. Ses Jeux olympiques étaient terminés : son avenir comme entraîneure de l’équipe canadienne est pratiquement terminé. Tout cela est normal.
Mais qu’ont fait les joueurs de mal ici ?
Quelle est leur faute dans tout cela ? Pourquoi la FIFA a-t-elle puni davantage l’équipe que l’entraîneur ? Qui, si tant est qu’il y en ait eu un, a pris la défense des joueurs ? Et cela devrait-il être contesté devant le Tribunal arbitral olympique ?
Il y avait toutes les raisons de punir Bev Priestman. Il y avait toutes les raisons d’infliger une amende au soccer canadien. L’entraîneur a fait une erreur. Les joueurs non. Et ils paient un prix trop lourd dans ce scandale qui ne veut pas disparaître.
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