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Il n’y a plus de footballeurs comme Dick Thornton.
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Le sport ne les veut pas vraiment ou ne les permet pas. Et c’est dommage, surtout dans une Ligue canadienne de football qui a besoin de caractère et de personnages à vendre – et personne n’a vendu le jeu ou s’est vendu mieux que Tricky Dicky Thornton.
Au fil du temps, comme beaucoup de sports, le football est devenu trop spécifique, trop spécialisé, trop contrôlé, trop centré sur les coordinateurs offensifs et défensifs, et pas assez sur ceux qui jouent réellement le jeu.
La meilleure chose que vous puissiez dire à propos de Thornton : c’était un joueur de football. La position? Cela dépendait du jour, du match, des circonstances. Il en a joué tellement.
Lorsque les Argos ou les Blue Bombers de Winnipeg, avant cela, avaient besoin de quelqu’un pour jouer le demi défensif, il a joué le demi défensif. Assez bon pour être un joueur étoile cinq de ses 10 saisons dans la LCF à une époque où seulement trois DB faisaient partie de l’équipe d’étoiles. Assez bon pour avoir marqué le plus grand nombre de touchés défensifs de l’histoire de la LCF au moment de son départ en 1972.
Thornton a fait à peu près tout avec les Argos et les Bombers. Il a réussi des passes, 42 en tout, il a marqué neuf touchés défensifs, et cela en soi était suffisant pour le faire entrer au Temple de la renommée du football canadien. Les huit retours d’interception pour les scores étaient un nombre inégalé pour les 38 prochaines saisons.
Je ne sais pas pourquoi il a fallu 50 ans après sa retraite pour que Thornton soit finalement élu au Temple de la renommée du Canada, ce qui a été annoncé mardi. Nous sommes nombreux à crier à cette injustice depuis des années. C’est tellement en ce moment, enfin, que Thornton soit reconnu et pourtant, c’est un peu mal aujourd’hui aussi. Cela aurait dû arriver il y a des années, quand il était encore en vie, quand il était encore Tricky Dicky, avant que le cancer ne l’attrape. Il est décédé à l’âge de 75 ans en 2014.
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Il a encore fallu huit ans de plus pour son élection.
Cela aurait dû être un slam dunk depuis le début, surtout compte tenu de qui était Thornton, comment il a joué et combien il a contribué au football canadien.
Quand les Argos ou les Bombers avaient besoin de quelqu’un pour intercepter le ballon, il interceptait. Thornton a réussi l’interception géante lors de la célèbre Coupe Grey de 1971. Il aurait pu marquer le touché gagnant sur le jeu, sauf que dans ses propres mots, il m’a dit des années plus tard: « J’ai coupé dans le mauvais sens. »
Le quart-arrière de Calgary, Jerry Keeling, était un demi défensif lors de ses premières saisons dans la LCF. Contrairement à la plupart des quarterbacks, il savait en fait comment tacler. Au lieu de couper loin de Keeling, Thornton a coupé vers lui. Il a été abattu à l’intérieur de la ligne des 10 mètres.
Quelques secondes plus tard : le tristement célèbre échappé de Leon McQuay dont les vieux fans d’Argo se plaignent encore. L’un des moments poignants de l’histoire d’Argo.
Mais typique de Thornton, c’est son jeu qui a apparemment changé la donne sous la pluie de Vancouver qui aurait dû permettre aux Argos de remporter leur première coupe Grey depuis des années. Cette pièce, vraiment, était le prototype de sa carrière.
Lorsque les Argos ou les Bombers avaient besoin d’une interception, Thornton en a proposé une. Lorsque leur quart-arrière s’est blessé et n’a pas pu jouer – les équipes n’avaient pas trois quart-arrière à l’époque – Thornton a pris des clichés derrière le centre. Pas une ou deux fois. Il a lancé 117 passes en tant que quart-arrière de la LCF pour 679 verges et quatre touchés.
Il a couru le ballon sur 585 verges au cours de sa carrière et six touchés.
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Il a capté 23 passes pour 338 verges au cours de sa carrière pour trois touchés.
Il a couru les bottés de dégagement et les coups d’envoi lorsqu’il a été appelé. Et qui dans le football professionnel aujourd’hui – ou n’importe quel autre jour, franchement – peut dire qu’il a marqué des touchés ou mené des touchés en interceptant, en retournant le ballon, en précipitant le ballon, en l’attrapant, en le lançant ?
Cela peut arriver dans le football au lycée ou dans le football pour enfants, si cela se produit. Cela n’arrive pas dans le football professionnel : c’est arrivé quand Dick Thornton a joué.
Et ce n’était pas qu’une fois dans le temps : c’était presque chaque année. Il a lancé des passes lors de neuf de ses 12 saisons dans la LCF. Il a également précipité le ballon dans neuf des 12 matchs. Il a capté des passes en huit saisons, botté en neuf, a repoussé les coups d’envoi en sept saisons, a été intercepté chaque année, a récupéré des échappés en six saisons et des retours de bottés en cinq.
Et il a fait tellement de choses à Toronto, à une époque où le football Argo comptait vraiment, où son nom comptait quand il était une sorte de célébrité.
« Il ressemblait à un gars qui ne mourrait jamais », m’a dit feu Leo Cahill à propos de Thornton lors de son décès. « Les gars comme ça ne meurent pas. »
Au moins, Thornton reste dans la mémoire maintenant et pour toujours au Temple de la renommée du football canadien, auquel il a toujours appartenu. Là où il appartient maintenant aux côtés des grands de son époque comme Angelo Mosca et Ron Lancaster et Marv Luster, tous partis, aucun ne sera oublié. Son nom juste là parmi eux.