Siège de Sharpe : Richard Sharpe et la campagne d’hiver, 1814


Le major Richard Sharpe prend le commandement de trois compagnies d’hommes lors d’une attaque de diversion contre une forteresse française et ses environs. Sous la direction résolue de Sharpe, les hommes mènent une série d’engagements avec des résultats décisifs jusqu’à se replier sur une forteresse en grande partie détruite où ils découvrent qu’ils ont été abandonnés. Ils défendent la forteresse lors d’un siège sanglant mais abrégé qui se termine par une capitulation inhabituelle.

Sharpe est convoqué par le colonel Wigram et le colonel Elphinstone et reçoit un nouveau commandement. Il doit débarquer un petit contingent de l’armée britannique sur la côte française et s’emparer d’une forteresse mal défendue. Sharpe doit alors conduire ses hommes vers l’intérieur des terres, en direction de Bordeaux, où l’on suppose que la population locale se révoltera contre Napoléon. En privé, Elphinstone met Sharpe en garde contre la mission et l’exhorte à ne pas se laisser entraîner dans une course insensée à Bordeaux. Sharpe et ses forces sont convoyés en France par l’escadre du capitaine Horace Bampfylde. Au dernier moment, Sharpe est rejoint par le comte de Maquerre, un Français servant dans l’armée britannique.

La mission de Sharpe est compliquée par plusieurs facteurs, notamment la maladie de sa femme le matin de son départ, l’insistance volubile de de Maquerre sur le fait que Bordeaux est au bord de la rébellion, et l’optimisme inexpérimenté de Bampfylde quant aux possibilités d’une guerre terrestre. De plus, il se révèle progressivement que toute la mission repose sur l’erreur selon laquelle les marines, en raison d’une maladie généralisée, n’étaient pas disponibles pour capturer la forteresse. En fait, les marines débarquent en force et Bampfylde ordonne à Sharpe de poursuivre sa dangereuse mission idiote : une marche vers Bordeaux pour inciter à la rébellion.

Sharpe commence son voyage mais découvre rapidement que tout ne va pas. Bampfylde mène les marines dans une marche maladroite qui ne respecte pas le calendrier avec une attaque navale contre la forteresse. Sharpe détourne sa propre marche pour capturer rapidement la forteresse alors que l’attaque navale diminue. Il envoie également des hommes pour avertir Bampfylde que Bampfylde mène les marines dans une embuscade, puis manœuvre ses hommes de telle sorte qu’une contre-attaque des troupes ennemies en embuscade soit possible. C’est alors seulement que Sharpe se met en route à contrecœur vers Bordeaux.

Sur la route de Bordeaux, les troupes de Sharpe rencontrent et vainquent un contingent français. Ensuite, ils rencontrent de Maquerre, putatif de retour de Bordeaux, qui prétend que la ville s’est rebellée et que Sharpe doit se dépêcher de partir. De Maquerre, cependant, est un espion français : Bordeaux ne s’est pas rebellé et ne se soulèvera pas. Alors que Sharpe hésite, de Maquerre revient à la position de Bampfylde et rapporte que les troupes de Sharpe sont complètement anéanties. Bampfylde, craignant une forte contre-attaque française, abandonne sa position et rentre chez lui. Sharpe revient le lendemain pour trouver le rendez-vous désert et en déduire qu’il a été abandonné. Il prend une position défensive dans le fort aujourd’hui en ruine et résiste à un assaut sanglant mais concis des forces françaises avant de se rendre à un corsaire américain. La manœuvre peu orthodoxe permet à ses hommes de monter à bord du navire américain et d’éviter la capture française. En échange de certains privilèges, le capitaine américain Cornelius Killick dépose plus tard Sharpe et ses hommes à terre et en liberté. Les forces de Sharpe marchent vers le sud et rencontrent les principales forces d’invasion britanniques. Sharpe rencontre et tue un de Marquerre surpris et apprend alors que sa femme Jane a retrouvé la santé.



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