Shantaram : un roman


Shantaram de Gregory David Roberts est un livre long, mais très intéressant à lire. L’ouverture du livre fait savoir au lecteur qu’il réfléchira à de nombreuses questions philosophiques au cours du livre. Il commence ainsi : « Il m’a fallu beaucoup de temps et presque tout le monde pour apprendre ce que je sais sur l’amour, le destin et les choix que nous faisons, mais le cœur m’est venu à l’esprit en un instant, alors que j’étais enchaîné à un mur et J’ai réalisé, d’une manière ou d’une autre, à travers les cris dans mon esprit, que même dans cette impuissance sanglante et enchaînée, j’étais toujours libre : libre de haïr les hommes qui me torturaient, ou de leur pardonner. , je sais. Mais dans le sursaut et la morsure de la chaîne, quand c’est tout ce que tu as, cette liberté est un univers de possibilités. Et le choix que tu fais, entre haïr et pardonner, peut devenir l’histoire de ta vie » ( Chapitre 1, page 3).

Lindsay, un détenu australien évadé, arrive à Bombay et l’aventure commence. L’une de ses premières rencontres a lieu avec une femme nommée Karla, et c’est pour lui un coup de foudre. Il est accepté par son cercle d’amis. Lindsay doit survivre et il le fait en faisant en sorte que les étrangers se procurent de la drogue. Il reçoit une commission aux deux extrémités de la transaction. À l’expiration de son visa, il s’installe dans les bidonvilles et dirige une clinique médicale pour les habitants des bidonvilles.

Il attire l’attention d’Abdel Khader Khan, le chef du conseil de la mafia de Bombay. Lorsqu’il assiste Karla dans l’un de ses projets, il se heurte à une puissante femme de Bombay qui le fait emprisonner. A sa libération, il part travailler pour Khader et la mafia de Bombay. Il s’implique pour eux dans diverses opérations de marché noir et se retrouve en Afghanistan pour livrer des armes et d’autres articles aux combattants moudjahidines. Au fur et à mesure qu’il gravit les échelons de la mafia de Bombay, il conclut de nombreuses transactions commerciales lucratives pour eux et est accepté comme l’un d’entre eux.

Shantaram est un livre extraordinaire sur la quête d’un homme pour lui-même et le sens de la vie. Il y a de nombreuses discussions entre les personnages sur de nombreuses questions philosophiques intéressantes. Lindsay doit d’une manière ou d’une autre se pardonner les choses qu’il a faites, c’est sa part. Il cherche des réponses, comme beaucoup d’autres personnes dans le livre. Lindsay est fondamentalement une personne bonne et attentionnée, malgré son passé et sa profession. Il accepte les gens tels qu’ils sont sans chercher à les changer. Il les respecte pour qui ils sont, quel que soit leur statut dans la vie. Tous les êtres humains lui sont égaux.

Shantaram est un long roman de 933 pages mais il vaut la peine d’être lu. Le lecteur aura du mal à lâcher le livre jusqu’à ce qu’il ait fini de le lire. Il y a suffisamment de suspense pour donner envie au lecteur de connaître la suite. Roberts donne également un aperçu du fonctionnement des différentes activités illégales de la mafia de Bombay.



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