Seuls les animaux : résumé des histoires et guide d’étude descriptif


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Dovey, Ceridwen. Seulement les animaux. Farrar, Straus et Giroux, 2015. Première édition américaine.

Le recueil de nouvelles de Dovey n’a pas d’intrigue cohérente, mais propose plutôt dix récits distincts, dont chacun raconte l’histoire de la mort de son narrateur. Presque toutes les histoires de la collection sont écrites à la première personne et toutes sont écrites en utilisant une narration au passé. Bien que chaque narrateur animalier vive à son époque et dans son lieu, chacun d’eux s’attaque aux problèmes de la vie et de la mort, et à tout le reste. Ces animaux abordent notamment les questions d’authenticité, de communication, de solitude, de camaraderie et, surtout, la question de savoir où se trouve le sens. Certains narrateurs ont des révélations édifiantes à la fin de leur histoire, tandis que d’autres deviennent des figures de la tragédie. Chacun, cependant, présente une image honnête de ce que signifie vivre dans le monde.

La première histoire, « The Bones », raconte l’histoire d’un chameau en Australie, qui écoute la vision du monde d’un poète fanatique et est finalement abattu par son propre maître. « Des pigeons, un poney, le matou et moi » raconte l’histoire d’une chatte lesbienne, tellement amoureuse de sa maîtresse (la célèbre romancière française Colette) qu’elle la suit dans les tranchées de la Première Guerre mondiale. « Red Peter’s Little Lady » est une histoire composée de lettres échangées entre Red Peter (un singe qui joue l’humanité), Hazel (la future épouse de Red Peter, un singe transformé en humain) et Evelyn (la gardienne de Hazel). Au fur et à mesure que l’histoire progresse, le lecteur découvre l’amour de Red Peter pour Evelyn, son opinion sur l’humanité et son renoncement insensé à son moi animal.

Les deux prochaines histoires de Dovey se déroulent pendant la Seconde Guerre mondiale. Le premier, « Hundstage », raconte l’histoire d’un berger allemand appartenant à un officier nazi de haut rang. Bien que le chien meure exilé de son maître, il reste fidèle au parti nazi jusqu’à son dernier souffle. « Quelque part le long de la ligne, la perle me serait remise » raconte l’histoire de deux moules voyageant à travers l’océan, à la recherche d’un sens, pour finalement trouver une mort insignifiante dans l’horreur de Pearl Harbor.

« Plaute : A Memoir » raconte l’histoire d’une tortue littéraire, à la recherche d’une solitude totale et d’une compagnie parfaite, pour finalement trouver la mort dans l’espace. En chemin, elle rencontre des personnalités littéraires célèbres, de Virginia Woolf à Alexandra Tolstoï en passant par George Orwell. « Moi, l’éléphant, j’ai écrit ceci » fait un saut de trente ans jusqu’à la guerre civile au Mozambique, racontant l’histoire d’un troupeau d’éléphants dédié à la préservation des histoires de leurs ancêtres. « Telling Fairy Tales » se déroule pendant la guerre civile bosniaque et raconte l’histoire de deux ours et d’une sorcière échangeant des contes de fées au milieu de l’un des conflits les plus atroces du XXe siècle. « Une lettre à Sylvia Plath » présente le narrateur le plus conscient de Dovey, un dauphin nommé Sprout, qui raconte l’histoire de son suicide à Sylvia Plath. Enfin, Dovey clôture sa collection avec « Psittacophile », l’histoire d’un perroquet mort lors de la frappe aérienne israélienne au Liban.

Bien que chaque histoire diffère radicalement dans le temps et dans le lieu, chaque histoire oblige le lecteur à reconsidérer sa définition de « l’humain » et de « l’animal ». À travers ces portraits colorés et distincts, Dovey révèle que les voix les plus inattendues peuvent révéler la vérité sur nous-mêmes, arguant que les communautés réduites au silence doivent être entendues.



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