De : Lydia Sequeira
Les Canadiens sont depuis longtemps confrontés à une myriade de difficultés pour accéder aux services de santé mentale et de lutte contre les dépendances, notamment le fait de ne pas savoir où aller pour obtenir de l’aide, les longs délais d’attente et les coûts élevés. Ces défis ont été exacerbés par la pandémie, qui a entraîné une augmentation urgente de la demande pour ces services.
Les strictes restrictions de confinement ont eu un impact considérable sur la santé mentale et les dépendances au Canada. Les données de nombreuses enquêtes, dont celles de Statistique Canada
Sondage sur la COVID-19 et la santé mentale
montrent des augmentations des taux de problèmes de santé mentale, notamment la dépression, l’anxiété, le trouble de stress post-traumatique et les troubles liés à l’utilisation de substances, avec jusqu’à un adulte sur quatre dépisté positif pour les symptômes de maladie mentale ou de dépendance.
Les services de télésanté mentale sont utilisés par des spécialités comme la psychiatrie depuis plus d’une décennie, mais le COVID-19 a servi de catalyseur pour une augmentation rapide de l’utilisation des solutions de santé numériques pour le traitement ambulatoire de la santé mentale et des dépendances. Nous devons poursuivre les progrès que nous avons réalisés dans la mise en œuvre de ces outils et travailler à la mise en œuvre d’outils complémentaires, tels que PrescribeIT, l’outil de prescription électronique d’Inforoute Santé du Canada. Le service offre une gestion des médicaments plus sûre et plus efficace en connectant les prescripteurs communautaires tels que les médecins et les infirmières praticiennes aux pharmacies de détail communautaires, permettant la transmission numérique des ordonnances.