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Lila Abu-Lughod, auteur de Veiled Sentiments, s’est rendue dans le désert occidental d’Égypte pour étudier la poésie ghinnawa de la tribu bédouine des Awlad ‘Ali. Fille d’une Américaine d’origine caucasienne et d’un père américain d’origine arabe, Abu-Lughod a été initiée aux Awlad ‘Ali par son père. Elle a vécu avec la tribu en tant que fille adoptive pendant deux ans entre 1978 et 1980.
La première partie du livre explore la culture bédouine afin que la poésie puisse être examinée dans son contexte. Abu-Lughod écrit abondamment sur l’identité des Bédouins dans leurs relations, le code d’honneur bédouin et les relations amoureuses. La culture bédouine exige que les individus gardent leurs sentiments pour eux et ne montrent pas de faiblesses ou de sentiments. L’accent est également mis sur l’honneur, tant individuel que familial. Les mariages sont arrangés par les familles pour conserver et renforcer l’honneur. L’effet d’un mariage sur une famille entière est plus important que l’effet sur un individu.
L’indépendance est un autre aspect important de la culture bédouine. Les femmes et les enfants dépendent des hommes, mais ils peuvent s’affirmer dans de petites choses, ne serait-ce qu’en offrant leur soumission de bon gré. Cela leur permet d’être honorables dans leur position dans la vie. Plus un homme est indépendant financièrement, plus il peut avoir d’épouses. Soutenir de nombreuses personnes à charge est un signe de respect et d’honneur.
La deuxième partie du livre traite de la poésie ghinnawa, la poésie des interactions quotidiennes. La poésie ghinnawa permet aux Bédouins d’exprimer leurs sentiments de manière traditionnelle et tolérée sans enfreindre le code de l’honneur. La poésie ghinnawa peut être spontanée ou consister en une récitation de vers transmis de génération en génération.
Les thèmes principaux de la poésie ghinnawa sont la tristesse, le désir et l’amour romantique. Ce sont des sujets qui ne sont pas autorisés dans le langage courant. Ceux qui parlent de leur tristesse ou de leur amour romantique s’attirent la honte, mais s’ils récitent des poèmes sur ces thèmes, ils suscitent l’empathie ou la sympathie. Par conséquent, la poésie ghinnawa offre aux Bédouins un moyen de montrer les faiblesses humaines tout en respectant leur code d’honneur.
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