« SENTI COMME UN VOLEUR » : les magasins Loblaw suscitent l’indignation en testant des scanners de reçus

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Les magasins Loblaw testent actuellement des scanners, qui obligent un acheteur à fournir le code-barres de son reçu avant de pouvoir partir.

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Il s’agit d’une tentative du géant de l’épicerie pour mettre fin au vol dans ses magasins, mais les clients, qui ont expérimenté le projet pilote, ne l’apprécient pas.

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Les scanners ont été repérés à quatre endroits en Ontario, dont un Zehrs à Waterloo, Nouvelles de Radio-Canada signalé.

Un Real Canadian Superstore à Georgetown sera également bientôt opérationnel.

Un client a décrit l’expérience comme « très intrusive », affirmant qu’elle lui avait « donné l’impression d’être un voleur » après qu’une forte alarme se soit déclenchée parce qu’il n’avait pas remarqué le scanner alors qu’il tentait de sortir.

« Ce n’est tout simplement pas une tactique favorable au client », a-t-il déclaré à la chaîne de télévision.

Un autre client du même magasin a déclaré que cela ajoutait « tellement de chaos supplémentaire » et a noté que les acheteurs plus âgés ignoraient complètement l’existence du scanner et que les alarmes étaient déclenchées toutes les deux minutes.

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« Les temps sont durs en ce moment », a-t-il déclaré à la CBC, alors obliger les acheteurs à scanner leurs reçus pour pouvoir quitter un magasin « équivaut en quelque sorte à leur donner un coup de pied pendant qu’ils sont déprimés ».

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Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Pour Loblaw, c’est cependant une façon d’ajouter un niveau de sécurité supplémentaire, notamment contre les voleurs de plus en plus effrontés.

«Le crime organisé dans le commerce de détail dans l’ensemble du secteur est un problème grave et n’a fait qu’empirer», a déclaré la porte-parole de Loblaw, Catherine Thomas.

« Nous travaillons dur pour équilibrer le besoin de sécurité renforcée tout en préservant une expérience client accueillante et pratique. »

L’année dernière, Loblaw avait des employés sur place pour vérifier au hasard les reçus des clients à leur sortie, une autre tactique qui n’a pas bien fonctionné.

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Recommandé par l’éditorial

Dr Sylvain Charlebois, expert en distribution alimentaire et politiques, exprimé son avis dans un Soleil de Toronto colonne que la vérification des reçus par Loblaws était une « mauvaise » décision.

Il a noté que Costco pratique depuis longtemps la vérification des reçus comme moyen de valider les reçus de tous ses membres, mais « l’inspection aléatoire des reçus d’épicerie lorsque les clients quittent les magasins n’est pas propice à la promotion d’un contrat social susceptible d’instaurer la confiance entre les Canadiens et l’industrie alimentaire. »

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