Selon un sondage, jusqu’à une grossesse sur cinq au Canada se termine par un avortement et peu regrettent cette décision

Le Canada est le seul parmi les pays du G20 à n’avoir aucune loi régissant l’avortement. Dans la décision R. c. Morgentaler de 1988, la Cour suprême du Canada a invalidé des dispositions pénales qui avaient auparavant limité les avortements aux seuls cas extrêmes où la vie de la mère était en danger.

Le gouvernement progressiste-conservateur du premier ministre Brian Mulroney a répondu par un projet de loi qui aurait imposé des lignes directrices strictes sur les avortements électifs. Mais après que le projet de loi a été rejeté par le Sénat, aucun gouvernement canadien ultérieur n’a jamais tenté à nouveau de mettre en place des limites à l’avortement.

Par conséquent, alors que les agences de santé individuelles maintiennent leurs propres normes sur le moment où autoriser les avortements, la loi fédérale canadienne n’a rien à dire sur les interruptions de grossesse jusqu’au moment de la naissance.

Depuis 1989, il y a eu

environ 3,3 millions d’avortements au Canada

une moyenne d’environ 103 000 par an.

Avec des naissances vivantes au Canada se situant en moyenne entre 350 000 et 400 000 par an, ces dernières années, cela signifie qu’environ un cinquième de toutes les grossesses canadiennes sont interrompues.

Alors que les Canadiens sont devenus plus à l’aise avec l’avortement dans l’intervalle de 34 ans depuis R. c. Morgentaler, il reste des dizaines de millions de personnes qui s’opposent au statu quo.

Un

Sondage Ipsos

de juillet a révélé que seulement 56 % des Canadiens appuyaient l’avortement « chaque fois qu’une femme décide qu’elle en veut un ». Un sondage Ipsos de

l’année précédente

ont constaté que jusqu’à un quart des Canadiens s’opposaient à l’avortement dans presque tous les cas.

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