Le Bureau du protecteur du citoyen a donné jusqu’à la fin septembre au CIUSSS, la régie régionale de la santé qui chapeaute l’Hôpital Santa Cabrini, pour faire état de l’état d’avancement de ses efforts visant à réduire le temps que les patients passent à l’urgence.
Le médiateur a été informé en 2021 que plusieurs patients passaient de quatre à neuf jours sur des civières aux urgences de Santa Cabrini. Les autorités sanitaires du Québec disent que les patients ne doivent pas rester plus de 24 heures dans une salle d’urgence.
Une enquête ultérieure menée par le bureau a révélé que tandis que le personnel de Santa Cabrini essayait d’améliorer la situation, leur tâche était compliquée par
et
ce qui a entraîné la fermeture de lits d’hôpitaux et créé un embouteillage de patients.
Dans un rapport rendu public jeudi
, le bureau a demandé au CIUSSS de fournir une mise à jour d’ici le 15 avril détaillant le délai entre l’attribution d’un lit d’hôpital à un patient et son occupation effective. Le bureau souhaite également voir d’ici le 30 septembre un rapport donnant un aperçu de la situation aux urgences de l’hôpital, la durée passée par les patients sur une civière, le nombre de séjours aux urgences de plus de 24 heures et le nombre de séjours aux urgences de plus de 48 heures.
PUBLICITÉ