Sans papiers


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer ce guide d’étude : Padilla Peralta, Dan-El. Sans-papiers. Penguin Press. Première édition, 2015. Le récit à la première personne du livre se concentre sur les expériences de l’auteur en grandissant et en recherchant à la fois l’éducation et l’emploi en tant qu’immigrant sans papiers aux États-Unis d’Amérique.

Le livre commence par un prologue, dans lequel l’auteur Peralta décrit d’abord une expérience qu’il a vécue au lycée et qui illustre à quel point il a été difficile pour lui de passer d’une facette à l’autre de sa vie, à savoir fréquenter une école privée coûteuse tout en vivant dans la pauvreté avec sa famille d’immigrés. Dans la dernière partie du prologue, Peralta explique qu’une partie de son intention en écrivant ce livre était de revendiquer ces deux aspects de son identité, ainsi que d’autres aspects de sa personnalité qu’il considérait comme contradictoires pendant son enfance.

Le récit passe ensuite à la première de ses trois parties. Dans « Enfance », Peralta décrit comment lui et sa famille sont arrivés en Amérique depuis la République dominicaine et se sont installés à New York, où sa mère avait déjà de la famille et où elle a donné naissance à son frère cadet, Yando. Après la naissance de Yando, la famille a essayé de faire sa vie ensemble en Amérique mais, écrit Peralta, son père est devenu de plus en plus agité et a fini par rentrer chez lui, laissant la mère de Peralta élever seule ses deux fils. Après avoir lutté pendant un certain temps pour joindre les deux bouts, dit Peralta, la famille a été obligée d’emménager dans un refuge pour sans-abri où ils sont restés pendant plusieurs mois. Ils ont fini par emménager dans un appartement, tout au long de cette période Peralta développait un amour pour les livres et l’apprentissage, en particulier pour la littérature classique. Il décrit ses premières années à l’école, les luttes incessantes de la famille pour éviter d’être démasquée comme immigrée sans papiers et les défis auxquels ils ont été confrontés pour tenter de subvenir à leurs besoins avec un revenu minimal.

Dans la deuxième partie, « Enfance », Peralta décrit comment ses premiers succès scolaires et ses relations avec des mentors bienveillants lui ont permis d’obtenir une bourse pour fréquenter la coûteuse Collegiate School. C’est là qu’il a noué des amitiés importantes, approfondi son intérêt pour la littérature classique et trouvé une succession d’alliés haut placés dans l’administration qui l’ont aidé à atteindre ses objectifs académiques. En même temps, il a développé des liens d’amitié avec ses camarades enfants de chœur à l’église catholique de sa famille. À un moment donné, dit-il, il a suivi la bande dans une expédition de vol à l’étalage qui a mal tourné et a fini par se faire prendre. Ce n’est qu’avec l’aide du prêtre de l’église, le père Michael, qu’il a échappé à la fois à une amende et à l’humiliation de le dire à sa mère. Au fil de ses années d’école, écrit Peralta, il semblait inévitable qu’il aille à l’université. Lui et sa famille étaient toujours sans papiers, ce qui représentait des obstacles financiers et juridiques importants à ses projets, mais avec l’aide de ses professeurs et de ses mentors, il a été accepté à l’université de Princeton.

La troisième partie, « Jeunesse », se concentre sur les expériences de Peralta à Princeton et au-delà. En décrivant ces années, il décrit comment il a réussi à obtenir d’excellents résultats scolaires, à développer un cercle d’amis et à garder secret son statut d’immigrant. Cependant, lorsqu’il a commencé à se rendre compte qu’il pouvait poursuivre des études supérieures, ses statuts d’immigration sont redevenus un problème, au point qu’il s’est senti obligé de révéler publiquement qu’il était sans papiers. Ce choix, à son tour, a entraîné de nouvelles complications dans ses projets d’entreprendre des études supérieures en Angleterre, complications qui comprenaient une éventuelle interdiction de retour de dix ans. Peralta a choisi de poursuivre ses études, dans l’espoir que lui et ses alliés pourraient trouver un moyen de faire annuler l’interdiction. Finalement, ils ont réussi, et Peralta a pu revenir d’abord avec un visa de travail, puis comme doctorant à l’université de Stanford.

Le livre se termine par un épilogue dans lequel Peralta lance un appel au gouvernement des États-Unis et aux immigrants sans papiers qui y vivent. Il les exhorte à prendre position en faveur de tous les immigrants sans papiers et à œuvrer pour leur donner la liberté et la possibilité de poursuivre le rêve américain qu’ils sont venus chercher en Amérique.



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