La division des réseaux mobiles de Nokia a contribué à environ 44 % de son chiffre d’affaires total l’année dernière
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Les actifs de réseaux mobiles de Nokia Oyj suscitent un intérêt préliminaire de la part de prétendants, dont Samsung Electronics Co., dans un contexte de pression croissante pour trouver une nouvelle croissance dans le secteur en difficulté des équipements de télécommunications, ont déclaré des personnes au courant du dossier.
Le groupe finlandais a discuté avec des conseillers des options possibles pour sa division de réseaux mobiles, qui peine depuis des années à concurrencer des concurrents plus importants comme Huawei Technologies Co., ont indiqué les sources. Nokia a envisagé plusieurs scénarios différents, allant de la vente d’une partie ou de la totalité de la division à sa scission ou à son rapprochement avec un concurrent, ont indiqué les sources.
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Les délibérations sont encore à un stade précoce et il n’y a aucune certitude que Nokia décide de poursuivre une transaction. L’ensemble de l’unité pourrait être valorisé à environ 10 milliards de dollars, ont indiqué les sources, qui ont requis l’anonymat car l’information est privée.
Samsung a manifesté son intérêt pour l’acquisition de certains actifs de Nokia, dans le cadre de ses efforts pour gagner en envergure dans les réseaux d’accès radio qui relient les téléphones mobiles aux infrastructures de télécommunications, ont indiqué les sources. Toute cession potentielle pourrait également attirer l’intérêt d’autres concurrents, ont ajouté les sources.
Les actions de Nokia ont gagné 24 % à la Bourse d’Helsinki cette année, donnant à l’entreprise une valeur boursière d’environ 23,5 milliards de dollars.
Depuis qu’il a pris les rênes du groupe il y a quatre ans, le directeur général Pekka Lundmark a tenté de redresser Nokia. Si le déploiement de la 5G a commencé à être fort, la demande des opérateurs de télécommunications a commencé à décliner et l’entreprise est à la recherche de nouvelles activités qui ne dépendent pas autant du développement des réseaux des opérateurs.
Un représentant de Samsung a refusé de commenter l’information. Un porte-parole de Nokia a déclaré que le groupe était déterminé à assurer le succès de son activité de réseaux mobiles, qui est selon lui « hautement stratégique » pour l’entreprise.
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« L’activité a réalisé des progrès significatifs cette année, tant en termes de réduction de coûts qu’en termes de protection de notre feuille de route de produits, de gain de nouveaux contrats avec de nouveaux clients et d’augmentation de la part de marché avec les clients existants », a déclaré le porte-parole. « Nokia s’efforce de s’assurer que Mobile Networks soit bien positionné pour servir ses clients en construisant les réseaux les plus performants, en investissant dans son portefeuille et en créant de la valeur pour les actionnaires de Nokia. »
La division réseaux mobiles de Nokia fournit des stations de base, des technologies radio et des serveurs aux opérateurs sans fil du monde entier. Elle a contribué à environ 44 % du chiffre d’affaires total de Nokia l’an dernier, ce qui en fait le plus gros segment du groupe, selon les données compilées par Bloomberg. Mais cette activité souffre du fait que les opérateurs de téléphonie, notamment en Europe, retardent les mises à niveau coûteuses de leurs réseaux.
Nokia, qui était autrefois le premier fournisseur mondial de téléphones mobiles, a fini par vendre cette activité après avoir perdu des parts de marché au profit d’Apple Inc. et de Samsung. L’entreprise se concentre désormais sur la fabrication d’équipements pour les réseaux de communication, notamment les équipements qui transportent les signaux des appareils mobiles.
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Les gouvernements occidentaux sont de plus en plus préoccupés par la domination de Huawei dans le secteur des équipements de communication et par l’absence de concurrents sérieux. Washington a prévenu que Pékin pourrait utiliser les réseaux de l’entreprise chinoise pour recueillir des renseignements, car l’entreprise a déployé avec succès ses équipements dans le monde entier.
La fusion des activités de réseaux mobiles de Nokia avec un concurrent pourrait créer une entreprise plus forte, capable de mieux rivaliser dans les nouvelles technologies. Les opérateurs de télécommunications sont frustrés par leur choix limité de fournisseurs d’équipements. Surtout connu pour ses smartphones et ses puces mémoire, le sud-coréen Samsung est également un concurrent dans le domaine des équipements de communication, mais il n’a pas la taille nécessaire pour rivaliser dans ce domaine avec Huawei et Ericsson AB.
Nokia a été particulièrement touché l’an dernier par l’annonce par l’opérateur américain AT&T Inc. qu’il allait s’associer au suédois Ericsson comme fournisseur exclusif d’équipements mobiles Open RAN, dans le cadre d’un accord d’une valeur de 14 milliards de dollars. Nokia s’efforce de diversifier sa clientèle et de se concentrer sur de nouveaux secteurs de croissance.
« Nous sommes la seule entreprise au monde, en dehors de la Chine, capable de fournir tous les éléments clés de l’infrastructure réseau nécessaire : le logiciel de réseau central, le réseau de transport, toutes les connexions optiques, puis les réseaux d’accès fixe à haut débit et mobile », a déclaré Lundmark dans une interview accordée à CNBC en juillet. « Il n’y a personne d’autre. »
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Nokia connaît une croissance dans sa division réseaux fixes, qui vend des équipements pour les technologies de fibre optique et de câble. Nokia a accepté en juin d’acquérir l’américain Infinera pour 2,3 milliards de dollars, pariant ainsi fortement sur l’essor de l’intelligence artificielle.
Avec l’aide de Dinesh Nair et Vinicy Chan
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