La ventilation et la purification de l’air se sont également avérées très efficaces pour réduire la transmission des virus en suspension dans l’air, y compris le SRAS-CoV-2. Le nettoyage de l’eau a conduit à la quasi-élimination des virus d’origine hydrique, notamment le choléra et la typhoïde ; nous devons investir dans la purification de notre air de la même manière. Et s’il vous plaît, restez à la maison si vous êtes malade ou si votre test est positif.
La deuxième chose que nous devons faire est de faire face à ces futures conséquences à long terme sur la santé et d’investir maintenant dans la recherche sur le long COVID. Les scientifiques font une course contre la montre, mais un investissement stratégique substantiel est nécessaire pour développer une compréhension des processus déclenchés par le COVID-19 et trouver des traitements pour prévenir ou améliorer les troubles cognitifs à temps.
Au-delà de la recherche de nouveaux traitements pour aider les millions de Canadiens qui sont ou seront aux prises avec de longs symptômes de COVID, nous devons également investir dans la recherche de différentes façons d’atténuer la transmission des virus par aérosol au-delà du masquage, et rechercher comment nous pouvons réduire l’impact de la désinformation, améliorer l’adhésion aux mesures de santé publique et réduire les inégalités dans notre système de santé.
Nous savons que tout le monde est fatigué de COVID-19. En tant que scientifiques, nous le sommes aussi. Nous en avons assez d’avertir vague après vague ; de voir les décès évitables continuer à augmenter; d’avoir à porter un jugement sur le risque avant chaque activité ; de voir des collègues harcelés pour avoir présenté des solutions fondées sur des preuves ; et nous en avons assez des groupes d’intérêts spéciaux qui vilipendent des mesures d’atténuation simples et peu coûteuses telles que les masques. Nous aussi, nous ne voudrions rien de mieux que la disparition de la pandémie.