SAG-AFTRA répond aux studios, alors que certains progrès sont observés vers la fin de la grève. Les plus populaires doivent lire Inscrivez-vous aux newsletters variées Plus de nos marques

SAG-AFTRA strike

La SAG-AFTRA a livré jeudi sa réponse à la dernière proposition des grands studios, alors que les deux parties semblaient progresser vers la fin de la grève des acteurs.

Les parties devraient reprendre les négociations vendredi. Les deux parties tentent d’éviter une nouvelle rupture des négociations, et chacune est fortement incitée à parvenir à un accord.

Les studios ont prévenu que les superproductions estivales de l’année prochaine pourraient être reportées et les émissions de télévision pourraient être annulées si aucun accord n’est trouvé dans la semaine à venir. Le syndicat considère cela comme une menace vide de sens, mais est également confronté à une agitation croissante parmi ses membres de premier plan.

Jeudi, la SAG-AFTRA a réduit sa demande d’augmentation des taux minimums pour la première année de 11 % à 9 %. Cela se rapproche de la position des studios, qui s’élève à 7 %.

Certains mettent néanmoins en garde contre un excès d’optimisme.

« Rien n’a été résolu », a déclaré une source du studio.

Après 21 heures, le comité de négociation du SAG-AFTRA a confirmé aux membres que les pourparlers reprendraient vendredi.

« Aujourd’hui, nous avons soumis un contre-projet complet aux PDG et, même si les discussions de la journée sont terminées, notre comité vient de terminer ses travaux en interne ce soir », a déclaré le comité. « Nous devons nous revoir autour de la table demain. »

Les deux parties sont toujours en désaccord sur de nombreux autres sujets, notamment l’intelligence artificielle. Certains progrès ont été constatés dans ce domaine, même si la SAG-AFTRA continue d’exiger que le syndicat soit autorisé à opposer son veto à l’utilisation de l’IA dans la création de répliques numériques.

L’Alliance des producteurs de cinéma et de télévision a accepté d’obtenir le consentement des artistes interprètes – même si les détails précis sont encore incertains – mais a également fixé la limite en donnant au syndicat un droit de veto.

Il existe également une longue liste de questions non résolues qui ont reçu moins d’attention du public, mais dont la résolution pourrait prendre un temps considérable.

Les PDG de quatre grandes sociétés de divertissement – ​​Disney, Netflix, NBCUniversal et Warner Bros. Discovery – ont présenté mardi leur dernière offre.

Le syndicat, dirigé par Fran Drescher, a insisté pour percevoir une réduction des revenus s’élevant à 57 cents par abonné mondial sur chaque plateforme. Cela générerait environ 500 millions de dollars par an.

Les studios ont rejeté cette proposition, la qualifiant d’« intenable », et ont plutôt proposé un bonus accru pour les émissions les plus regardées.

Mardi, l’AMPTP a également proposé une augmentation de 7% des tarifs minimaux. L’alliance des studios avait auparavant insisté sur 5% – la même chose accordée à la Writers Guild of America et à la Director’s Guild of America.

L’augmentation de 7 % « briserait la tendance » et permettrait aux dirigeants de la SAG-AFTRA de montrer aux membres que leurs mois sur les piquets de grève en valaient la peine.

Les deux parties ont passé une grande partie de mardi à discuter de la valeur totale de la proposition des studios. Les studios l’estiment à environ 1,3 milliard de dollars sur trois ans. Mais la SAG-AFTRA affirme que ce chiffre est gonflé, car les acteurs du haut de l’échelle ne travaillent pas pour des taux minimums et ne verraient pas d’augmentation. SAG-AFTRA affirme que la valeur réelle est d’environ 800 millions de dollars.

La SAG-AFTRA réclame depuis longtemps une augmentation de 11 % des minimums, affirmant qu’une augmentation inférieure ne permettrait pas de suivre le rythme de l’inflation.

Source-111