SAG-AFTRA accuse les studios de « tactiques d’intimidation » après l’échec des négociations

Deux semaines se sont écoulées depuis que la Writers Guild of America a conclu un accord pour reprendre ses activités, mais les choses ne s’annoncent pas bien pour son homologue, la Screen Actors Guild-American Federation of Television and Radio Artists (SAG-AFTRA). Les négociations ont échoué mercredi soir avec l’Alliance des producteurs de films et de télévision (AMPTP) en raison de « tactiques d’intimidation », les PDG se seraient retirés sans proposer de contre-offre, a déclaré le comité de négociation de la SAG-AFTRA dans un communiqué. Des PDG tels que Bob Iger de Disney et Ted Sarandos de Netflix ont commencé à rencontrer personnellement les négociateurs du SAG-AFTRA début octobre.

Le comité travaille à trouver un accord pour les acteurs, en grève depuis la mi-juillet. « Nous avons négocié avec eux de bonne foi, même si la semaine dernière ils ont présenté une offre qui, de manière choquante, valait moins que ce qu’ils proposaient avant le début de la grève », a ajouté la SAG-AFTRA. « Ces entreprises refusent de protéger les artistes contre le remplacement par l’IA, elles refusent d’augmenter vos salaires pour suivre l’inflation, et elles refusent de partager une infime partie des immenses revenus que votre travail leur rapporte. »

L’AMPTP affirme qu’une réduction demandée des revenus du streaming coûterait 800 millions de dollars par an, un chiffre qui, selon la SAG-AFTRA, est gonflé de 60 pour cent après « des contre-attaques importantes et significatives » du syndicat. Selon la SAG-AFTRA, cette tactique est une tentative de tromper les membres et de briser leur soutien. Le syndicat affirme également que l’AMPTP exige dès le premier jour le consentement de l’IA des acteurs pour utiliser leur image dans l’ensemble d’une franchise. Pour l’instant, la SAG-AFTRA encourage ses membres à continuer de se présenter aux piquets de grève et aux événements de solidarité.

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