Sabrina Maddeaux : L’Ontario est devenu une dystopie inabordable. Il est temps de déménager en Alberta

La droite de Jason Kenney — L’Alberta offre plus de possibilités aux jeunes que l’Ontario

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« En fait, j’adore Calgary. » C’est le genre de déclaration qui, lorsqu’elle était prononcée à d’autres milléniaux de Toronto, me valait des regards vides et des roulements d’yeux douteux. La plupart ne pourraient jamais se voir quitter la ville pour la ville voisine de Hamilton, sans parler de l’Alberta. J’aurais aussi bien pu professer mon penchant pour le troisième anneau de Saturne.

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C’est peut-être le type d’attitude qui a amené les politiciens ontariens à croire qu’ils pourraient aggraver continuellement la vie des jeunes avec peu de risque de retour de bâton. Ce n’est pas comme s’ils allaient faire leurs valises et déménager en Alberta, après tout.

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Le premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney, pense le contraire. Il est le fer de lance d’une campagne astucieuse baptisée « Alberta Is Calling », qui tente de capitaliser sur les conflits de la génération Y et de la génération Z en Ontario, afin de les attirer dans la province des Prairies.

« Une infirmière, un programmeur et un électricien entrent tous dans une province », commence une annonce. La punchline: « Ils ont tous un emploi. » Un autre dit simplement : « Des chèques de paie plus gros. Petits chèques de loyer. Une troisième affiche souligne que la garde d’enfants est 30 % moins chère en Alberta, ce qui signifie « 30 % d’argent en plus pour les soirées en amoureux ».

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Une murale de station de métro met en contraste le prix moyen de 1,4 million de dollars des maisons individuelles en Ontario avec la moyenne de 490 000 $ en Alberta.

Jusqu’à très récemment, une telle campagne aurait été un gaspillage colossal de l’argent des contribuables, mais les temps ont changé en faveur de l’Alberta. La campagne génère avec succès du buzz auprès de sa cible démographique.

Je l’ai vu mentionné, à l’improviste et sous un jour positif, dans plusieurs discussions de groupe distinctes cette semaine seulement – ​​des discussions peuplées de jeunes professionnels qui ne prêtent pas beaucoup d’attention à la politique, mais qui sont contrariés par leurs salaires peuvent se permettre et sont sceptiques quant au genre d’avenir qu’ils peuvent bâtir en Ontario.

En fait, la migration a déjà commencé. La campagne de Kenney n’a pas à déclencher un incendie, elle doit simplement continuer à attiser les flammes. Nouveau Données de Statistique Canada montre que le nombre de personnes quittant l’Ontario chaque année a augmenté de 94 % entre 2017-2018 et 2021-2022.

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Le destinataire du plus grand nombre d’Ontariens en 2021-2022 était l’Alberta, qui a vu son admission augmenter de 110 % depuis 2017-2018. L’admission de la Nouvelle-Écosse, bien qu’un nombre total inférieur, a augmenté de 180 pour cent au cours de la même période.

Vous vous souviendrez peut-être que la Nouvelle-Écosse a récemment lancé sa propre campagne publicitaire, «Travail de la Nouvelle-Écosse», pour attirer les travailleurs éloignés d’ailleurs au Canada. Sa proposition : « Si vous pouvez vivre n’importe où, vivez en Nouvelle-Écosse. Les annonces présentent de magnifiques côtes et, peut-être le plus important, des biens immobiliers abordables.

Il s’avère que la vie en Ontario est devenue si chère, si contraignante et économiquement injuste que les gens sont prêts à se déplacer. Cette tendance représente une opportunité pour d’autres provinces – certaines avec une population vieillissante, d’autres avec des emplois non pourvus, toutes avides d’un coup de pouce économique – de profiter de jeunes Ontariens désabusés et découragés.

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Certains doutent qu’un nombre important de jeunes Torontois envisageraient sérieusement l’Alberta et pensent que la campagne de Kenney n’est rien de plus qu’un vœu pieux. Ces personnes en général vague à La réputation de l’Alberta en tant que province pleine de conservateurs, que, comme tout le monde le sait, les jeunes citadins abhorrent.

Les horizons de Toronto, à gauche, et de Calgary.
Les horizons de Toronto, à gauche, et de Calgary. Photo de Peter Redman/National Post; Colleen De Neve/Calgary Herald

Sauf peut-être qu’ils ne le font pas – du moins plus maintenant. Récent les sondages montrent Les jeunes Canadiens accordent de plus en plus leur soutien aux conservateurs de Pierre Poilievre, dont la campagne à la direction a également mis l’accent sur le logement et l’abordabilité, et qui a facilement remporté toutes les circonscriptions sauf deux en Ontario.

Selon Angus Reid, les trois principaux problèmes des hommes de 18 à 34 ans sont : le coût de la vie, l’abordabilité du logement et l’économie. Pour la population féminine de 18 à 34 ans, il s’agit du coût de la vie, des soins de santé et de l’abordabilité du logement.

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Les certitudes politiques de longue date quant à savoir pour qui les jeunes Canadiens votent et pourquoi changent rapidement, tout comme les notions sur l’endroit où ils veulent vivre. Il est difficile d’être précieux à propos de la partisanerie lorsque vous ne pourrez peut-être pas payer le loyer du mois prochain ou que vous n’aurez pas assez d’espace pour fonder une famille. C’est ridiculement naïf — en fait, insultant — de penser que vivre parmi les libéraux est un plus grand privilège que l’accès à un logement abordable et stable.

Ne pas tenir compte de l’Alberta à cause du Freedom Convoy, ou d’une législation loufoque proposée par Danielle Smith, revient à s’engager dans le genre exact de « qu’est-ce qu’ils vont faire à ce sujet ? » l’orgueil qui nous a amenés ici.

L’Alberta appelle et, si l’Ontario ne se ressaisit pas rapidement, elle pourrait être surprise du nombre de jeunes qui décrochent.

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