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Ils disent que tout le monde a un « tell » – et le premier ministre Justin Trudeau en a un gros. Vous savez que son avenir politique défile devant ses yeux lorsqu’il commence à accuser de larges pans de la population canadienne d’être des monstres déplorables et réactionnaires.
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Il l’a fait tout au long de la pandémie de COVID-19, a intensifié sa rhétorique lors de la 44e élection fédérale et a finalement été réprimandé par le juge ontarien Paul Rouleau dans le rapport de la Loi sur les mesures d’urgence pour avoir «encore plus aigri» les manifestants du Freedom Convoy avec des injures incendiaires.
Son gouvernement aime particulièrement semer la division à propos de l’avortement et continue de traiter quiconque remet en question ses erreurs sur des questions allant du contrôle des armes à feu à l’ingérence étrangère comme des théoriciens du complot colportant la désinformation.
Ces tactiques ont peut-être donné des avantages temporaires à la partisanerie libérale, mais sont finalement des pertes pour une société canadienne fracturée. Maintenant, ils obtiennent même des rendements décroissants pour le Parti libéral.
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Trudeau a apparemment pris tout cela comme un signe qu’il doit faire plus d’efforts. Ainsi, le Premier ministre a trouvé un nouveau problème et un nouveau groupe à diaboliser, appelant la semaine dernière les personnes préoccupées par les droits parentaux « d’extrême droite » sans aucune considération pour la réalité ni les conséquences potentielles. Il les a également accusés de cautionner la « cruauté » et « l’isolement ».
Cela a été stimulé par une nouvelle loi du Nouveau-Brunswick qui obligerait les écoles à obtenir le consentement des parents lorsque des enfants de moins de 16 ans souhaitent changer de nom ou de pronom.
Même ceux qui ne sont pas d’accord avec cette nouvelle loi doivent admettre que qualifier ses opposants d’extrême droite est inutilement incendiaire et très probablement contre-productif. Surtout lorsqu’un nouveau sondage national SecondStreet rapporte que 57 % des Canadiens conviennent que les éducateurs devraient informer les parents des élèves qui souhaitent changer de genre ou de pronoms.
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Rejeter plus de la moitié des Canadiens comme étant d’extrême droite et cruels, avec l’implication claire qu’ils sont aussi transphobes, n’est pas seulement ridicule, c’est dangereux.
Les insultes imprudentes de Trudeau ne feront qu’aggraver les tensions et risquent de détériorer les résultats des personnes trans dans le processus. Ils brouillent également les pistes sur les véritables menaces posées par la véritable extrême droite et menacent de pousser les gens vers des positions plus extrêmes qu’ils n’auraient autrement prises.
Il n’est pas déraisonnable, et encore moins un signe de cruauté, que les parents s’inquiètent de la vague soudaine de secret approuvée par les écoles à travers le pays sur une partie essentielle de l’identité de leurs enfants.
Il n’est pas déraisonnable, sans parler de l’extrême droite, que les parents soient mécontents que les écoles les traitent désormais comme des risques inhérents à leurs enfants, alors que la réalité est la plus forte pour les soutenir et les aimer inconditionnellement.
Trudeau serait avisé de le reconnaître et d’encourager la réduction des clivages entre les groupes d’intérêts, plutôt que de les exploser. Il devrait soutenir les discussions rationnelles, et non agir comme un pourvoyeur de rage et de blâme. Au lieu de cela, il est clair qu’il n’a rien appris de ses erreurs pandémiques et qu’il est toujours prêt à faire passer le parti et le pouvoir avant les gens.
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