Il ne s’agit pas que de lui. Ryan Turell de l’Université Yeshiva comprend clairement cela, dans la même veine que Brian Flores avec son récent procès contre la NFL, essayant de mettre davantage l’accent sur l’égalité de traitement des minorités dans la ligue sait que ce n’est pas seulement à propos de lui. Au cœur des deux se trouve le principe primordial d’accepter tout le monde à un certain seuil de compétence, s’il agit de manière appropriée, quelle que soit sa race ou sa religion dans le sport.
Turell poursuit son rêve de jouer dans la NBA et renonce à sa dernière saison à Yeshiva, une école de la division III de New York, pour ce faire.
Vous voyez, Ryan Turell est un juif orthodoxe, et il serait le premier à s’identifier ouvertement à la stricte secte du judaïsme pour jouer dans la meilleure ligue de basket-ball du monde. La poursuite de l’atterrissage sur une liste de la NBA sera difficile, mais cette poursuite est révolutionnaire en soi.
Jouant à un classement inférieur (Div. III) et avoir moins d’exposition au public américain n’affectera pas le stock de repêchage de Turell. Si vous pouvez jouer au ballon, vous pouvez le faire et gagner des millions en le faisant. Ce qui fera passer l’aiguille d’une perspective à ne pas manquer à un avenir zéro NBA, c’est la façon dont sa production pour les Maccabées se traduit par rapport à d’autres avec le même rêve. Classe NBA Draft de cette année regorge de poids lourds de la Division I, d’élites étrangères et d’anciens phénomènes de préparation appliquant leur métier dans la G-League. Turell doit se démarquer comme un petit poisson dans un gigantesque étang.
Turell était un piranha dans un aquarium destiné à un poisson domestique. Il est le meilleur buteur du basketball universitaire dans toutes les divisions avec 27,1 points par match. Il tire également 47,1% à partir de 3 points, mieux que tous les joueurs de Division I. Il draine des tirs au-delà de l’arc tout en portant une kippa (prononcé ya-ma-ka, ne vous méprenez pas commentateurs, c’est si facile), et a déclaré à ESPN qu’il prévoyait de continuer à le faire tout en jouant professionnellement.
« Être le premier juif orthodoxe de la NBA signifierait le monde pour moi, et un rêve devenu réalité, si Dieu le veut », a déclaré Turell. ESPN cette semaine. « Mais, tout aussi important, cela signifierait le monde pour d’autres qui n’ont jamais vu cela comme une possibilité. »
La citation de Turell frappe dans le mille et explique pourquoi son voyage signifiera tant pour beaucoup. La représentation compte, de toutes sortes. Dans l’univers cinématographique Marvel, Shang-Chi et la légende des dix anneaux, Capitaine Marvel et Panthère noire tous ont eu leur temps sous les projecteurs, soulignant les différences entre les personnages principaux. Espérons que ce modèle se poursuive plus tard ce mois-ci avec la série Disney + Chevalier de la Lunele super-héros justicier dont le père est rabbin dans les comics.
Ce qui est important ici, c’est qu’il y a 5,8 millions de Juifs américains, soit 2,4 % de la population adulte américaine, par Pew Research Center. En outre, 17 % des Juifs américains âgés de 18 à 29 ans s’identifient comme orthodoxes. C’est une secte importante de ce pays qui a maintenant quelqu’un qui vénère comme eux essayant de jouer dans la NBA. Les principes classiques du judaïsme orthodoxe incluent une étude quotidienne de la Torah, suivant un ensemble de lois alimentaires appelées Kashrut et la séparation des hommes et des femmes dans la synagogue. Ajoutez le basket-ball universitaire dominant pour Turell. C’est aussi une valeur orthodoxe de ne pas travailler ou voyager pendant le sabbat, un événement hebdomadaire du coucher du soleil du vendredi au coucher du soleil du samedi. Turell a déclaré qu’il « prévoyait de jouer le Shabbat et de marcher jusqu’au gymnase », selon ESPN.
Je ne vais pas mentir, c’est un peu plus satisfaisant que Turell essaie de vivre son rêve NBA en venant de Yeshiva aussi. C’est l’une des plus grandes universités d’origine juive de la planète, où les cours généraux combinent des études générales avec l’étude de la Torah, en témoignent leurs valeurs fondamentales. La population étudiante est traditionnellement fortement juive, mais tous sont les bienvenus.
Alors que les chances de Turell de faire la NBA ne sont pas astronomiques; il est un long shot Pour dire le moins. Il mesure 6 pieds 7 pouces et se projette comme arrière de tir au niveau suivant. Sa capacité de tir à longue distance le fait pénétrer dans un espace convoité par les équipes de la NBA. Steph Curry a changé le basketball pour toujours et chaque tireur d’élite pense qu’il peut s’éloigner des logos et abattre des tirs comme lui. Turell est l’un des rares à pouvoir le faire.
Et un autre scout pro métrique va adorer, c’est qu’il est un gagnant. Pendant son séjour à Yeshiva, l’école a remporté le championnat de la Skyline Conference et a remporté 50 matchs consécutifs, de novembre 2019 à décembre 2021. Bien sûr, la pandémie a un peu prolongé cette séquence. Mais beaucoup doivent suivre la voie des Maccabées pour en gagner autant d’affilée. Turell a encore un long chemin à parcourir pour revendiquer sa place dans la NBA, car aucun brouillon fictif ne l’a sélectionné lors du repêchage de juin. La plupart des activités de pré-draft ont lieu après la conclusion du tournoi NCAA cependant. Plusieurs anciens athlètes de la Division III se sont rendus en NBA. Le plus remarquable parmi les professionnels récents est Duncan Robinson des Miami Heat.
La présence de Turell est garantie de faire la différence et c’est pourquoi il est agréable de le voir ne pas se conformer à ses convictions pour essayer et réaliser son rêve NBA. Il n’y a pas de chance qu’il ait donné un contrat de pitié pour une belle histoire. Il y a trop d’argent en jeu. S’il s’adapte professionnellement, il l’aura mérité. En raison de son statut religieux, il pourrait être impossible de se concentrer uniquement sur lui-même avec le poids énorme d’être peut-être le premier juif orthodoxe de la NBA. Parler ouvertement de son expérience montre qu’il est prêt à porter cette charge.