Ryan Coogler, lors d’une discussion avec l’influenceur Juju « Straw Hat Goofy » Green, a partagé ses inspirations pour le film Sinners, sa première incursion dans l’horreur surnaturelle. Coogler évoque des films comme No Country for Old Men et The Thing, mais souligne que ses influences majeures proviennent de la littérature, notamment Salem’s Lot de Stephen King. La musique blues, héritée de sa famille, joue également un rôle central dans le film, dont la bande originale est signée Ludwig Göransson. Sinners sortira le 18 avril 2025.
Ryan Coogler et les Inspirations de Sinners
À l’occasion de la sortie de la nouvelle bande-annonce de Sinners, le talentueux réalisateur et scénariste Ryan Coogler a partagé ses réflexions sur les influences qui ont façonné ce film captivant lors d’une discussion avec l’influenceur cinématographique Juju « Straw Hat Goofy » Green. Ce projet marque la cinquième collaboration entre Coogler et l’acteur Michael B. Jordan, qui endosse ici des rôles doubles. Sinners plonge les spectateurs dans l’univers troublé de jumeaux des années 1920, de retour dans leur ville natale du Mississippi afin de découvrir un mal ancien qui les guette.
Bien que Sinners soit la première incursion de Coogler dans le domaine de l’horreur surnaturelle, il préfère décrire ce film comme « un projet très fluide en termes de genre. » Lors de sa conversation avec Green, Coogler a mentionné plusieurs films qui ont eu un impact sur Sinners, tels que No Country for Old Men, Inside Llewyn Davis et Fargo des frères Coen. Il a également évoqué les œuvres de John Carpenter, affirmant que The Thing est son film d’horreur favori, ainsi que The Faculty de Robert Rodriguez, qu’il considère comme étant « assez proche » de son propre film.
Une Exploration Personnelle et Culturelle
Cependant, les films ne constituent pas la principale source d’inspiration pour Coogler. « En vérité, les plus grandes influences ne proviennent pas du cinéma, » a-t-il déclaré, citant le roman Salem’s Lot de Stephen King comme une « influence massive » sur son œuvre. Il a précisé que ce livre parle de la ville et de sa communauté, une thématique centrale à Sinners.
Une autre référence marquante pour le cinéaste est un classique de la télévision : The Twilight Zone de Rod Serling. « Mon épisode préféré est intitulé The Last Rites of Jeff Myrtlebank, » a-t-il révélé. Cet épisode de 1962, dans lequel le personnage principal revient à la vie lors de ses propres funérailles, suscite des questionnements sur la possession parmi ses voisins. Mais ce qui influence le plus Sinners, c’est la famille de Coogler. « Chaque projet que j’entreprends est très personnel, et celui-ci ne fait pas exception, » a-t-il partagé, expliquant que son défunt oncle et son grand-père maternel venaient du Mississippi, territoire de l’histoire de son film.
La musique blues, chérie par son oncle, tisse un lien profond avec Sinners. « Le film aborde la musique américaine, en particulier la musique blues, » a souligné Coogler, en mentionnant le folklore de la musique blues, tel que le mythe de Robert Johnson vendant son âme au diable, qui résonne avec les thèmes du vampirisme. « Le vampire est cette créature surnaturelle liée à la séduction et au choix, un aspect omniprésent dans Sinners, » a-t-il ajouté. « La musique blues était également surnommée la musique du diable, et le film dialogue avec tous ces éléments. »
La bande originale de Sinners est composée par Ludwig Göransson, un collaborateur de longue date de Coogler, qui est également producteur exécutif du film. Coogler a souligné que « c’est le film parfait pour Ludwig, » car son père était guitariste, et le réalisateur a révélé que Göransson est passionné par la musique blues du Delta. « Nous avons même exploré The Blues Trail en effectuant des repérages et Ludwig et son père ont participé. Nous avons eu la chance de jouer sur la scène du club de B.B. King à Indianola, Mississippi, un moment très précieux, » a-t-il conclu.
Sinners sera projeté dans les cinémas nord-américains le 18 avril 2025, et promet d’être une expérience cinématographique mémorable.