Il est temps pour le gouvernement Trudeau de mettre fin à son mandat de vaccination pour les employés fédéraux
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Lors d’une conférence de presse le 6 octobre 2021, le premier ministre Justin Trudeau et la vice-première ministre et ministre des Finances Chrystia Freeland ont annoncé vaccination obligatoire dans les lieux de travail et les secteurs sous réglementation fédérale, y compris pour les passagers qui montent à bord d’un avion ou d’un train. Trudeau a déclaré que les mandats de vaccination à deux doses de son gouvernement pour les voyageurs et les employés du gouvernement fédéral, qui continuaient de travailler à domicile, figuraient parmi les «le plus fort du monde.”
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Le gouvernement Trudeau a justifié les mandats en déclarant que les vaccinations obligatoires «réduiraient le risque de COVID-19, préviendraient de futures épidémies et protégeraient mieux la santé des Canadiens». Freeland a dit les vaccins « préviennent la propagation du COVID-19 ; ils réduisent considérablement la gravité des cas et, surtout, ils sauvent des vies.
D’après ces déclarations et d’autres similaires faites par Trudeau, ses ministres et ses fonctionnaires, il est très clair que le gouvernement Trudeau faisait principalement référence à des vaccins réduisant la transmission du virus d’une personne à l’autre et, secondairement, que les vaccins réduiraient la gravité de la maladie et le risque de mortalité. Au moment de l’annonce en octobre 2021, environ 89 % des Canadiens admissibles avaient reçu une dose de vaccin et environ 82 % des personnes admissibles avaient reçu les deux doses, selon Freeland.
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Les mandats du gouvernement fédéral en matière de vaccins ont été mis en œuvre avant la découverte de la variante hautement transmissible d’Omicron, qui s’est avérée être un changeur de jeu. La nouvelle variante s’est avérée plus apte que le virus original ou la variante mortelle Delta à « échapper » à l’immunité acquise par la vaccination ou à l’immunité naturelle acquise par infection. Considérant qu’Omicron conduit généralement à un taux d’infection plus élevé, compte tenu de sa plus grande transmissibilité, mais aussi à des symptômes moins graves que les variantes précédentes, de nombreuses juridictions du monde entier qui avaient imposé des mandats de vaccination stricts les ont repensés, ainsi qu’une refonte du rôle du masque mandats et de confinements.
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La plupart des provinces canadiennes, à l’exception de la Colombie-Britannique et de Terre-Neuve, ont annulé les mandats de vaccination pour leurs propres employés, ainsi que pour les restaurants, etc., et toutes ont annulé les mandats de masque pour la plupart des endroits. Le gouvernement du Canada est une exception notable dans le monde avancé en n’ayant jusqu’à présent pas repensé son mandat en matière de vaccins pour les employés fédéraux.
Par example, L’Autriche suspendue un mandat controversé début mars qu’il avait introduit à la mi-février mais avait promis de ne pas commencer à l’appliquer avant un mois. Cette loi aurait rendu les vaccinations obligatoires pour tous, avec des amendes allant jusqu’à 3 600 € ou près de 5 000 $. Malgré une recrudescence des infections en mars, même « COVID-zéro » La Nouvelle-Zélande a annoncéà compter du 4 avril, la fin des mandats de vaccination pour les enseignants, les policiers et les membres de son armée, tout en continuant d’exiger la vaccination des travailleurs du secteur de la santé, des personnes s’occupant de personnes âgées et de ceux travaillant dans le secteur pénitentiaire.
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Même la Nouvelle-Zélande « COVID-zéro » a mis fin aux mandats
Il convient de noter que ces deux pays avaient des taux de vaccination complète très différents lorsqu’ils ont annulé (ou largement annulé) leurs mandats : l’Autriche était à environ 70 % et la Nouvelle-Zélande à un taux très élevé de 95 %. Comparez cela au Canada qui, au moment de l’annonce du mandat du vaccin à l’automne 2021, comptait déjà environ 82 % de personnes entièrement vaccinées. En d’autres termes, lorsque le Canada a imposé ses mandats, une plus grande partie de la population était déjà complètement vaccinée qu’en Autriche, lorsqu’il a abandonné ses mandats.
De plus, le Canada, contrairement à de nombreux pays européens, n’a jamais reconnu la preuve de la guérison d’une infection comme une alternative légitime à la vaccination. Le nombre de personnes concernées n’est pas négligeable. Selon un Rapport de la Société canadienne du sang en mars 2022, on estime que 30 % des donneurs de sang non vaccinés ont montré qu’ils avaient été récemment infectés par la COVID-19, tandis que 18 % des donneurs vaccinés présentaient des preuves d’infection récente. Selon le Groupe de travail sur l’immunité à la COVID-19environ 30 pour cent de tous les donneurs de sang à la fin mars présentaient une séropositivité acquise par infection et une récente enquête sérologique d’Héma-Québec a estimé que plus de 25 pour cent des adultes de la province avaient des anticorps acquis par infection lors de la fin de la première vague d’Omicron en mars.
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Il est clair pour tout le monde, sauf apparemment pour le gouvernement fédéral du Canada, que les mandats de vaccination basés sur le régime vaccinal original à deux doses n’ont jamais été censés être permanents. Les pays et les juridictions infranationales qui ont imposé des mandats de vaccination les ont donc périodiquement révisés et, comme nous l’avons vu, de nombreux pays s’en débarrassent maintenant complètement, sur la base du taux de vaccination déjà élevé et des dernières preuves scientifiques basées sur la variante Omicron désormais dominante.
Les mandats de vaccination … n’ont jamais été censés être permanents
De toute évidence, il est bien établi que l’efficacité du vaccin diminue avec le temps et, comme la plupart des Canadiens ont reçu leur deuxième dose au cours de l’été ou de l’automne 2021, l’efficacité du régime à deux doses imposé par le gouvernement est maintenant très faible. Il y a peu de preuves canadiennes à ce sujet, mais, dans son dernier rapport de surveillance, daté du 12 mai, le Agence britannique de sécurité sanitaire, une agence de santé publique chargée de protéger la santé publique contre les impacts des maladies infectieuses, montre qu’après deux doses du vaccin AstraZeneca, l’efficacité du vaccin contre la variante Omicron tombe à « aucun effet » dans les 25 semaines suivant la deuxième dose. De même, avec deux doses de Pfizer ou de Moderna, l’efficacité du vaccin est passée d’environ 65 à 70 % après la deuxième dose à aussi peu que 15 % en 25 semaines. De plus, deux à quatre semaines après la troisième dose ou dose « de rappel » de Pfizer ou de Moderna, l’efficacité du vaccin variait de 60 à 75%, mais a ensuite chuté de façon spectaculaire pour n’avoir aucun effet après 20 semaines ou plus.
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À moins que le gouvernement fédéral n’envisage de rendre obligatoire la troisième dose de rappel et les suivantes, plaçant les Canadiens dans un carrousel de vaccination sans fin, il est clair que l’utilité des mandats de vaccination basés sur les deux doses initiales a maintenant suivi son cours. Aucun pays occidental avancé n’a jusqu’à présent mandaté de boosters, et même le gouvernement canadien, qui aime les mandats, n’en a pas parlé. De nombreux experts estiment que la quatrième dose de rappel et les suivantes ne sont pas nécessaires pour la plupart des personnes en bonne santé et ne devraient pas être obligatoires. Ce qui nous reste maintenant, ce sont des mandats de vaccins sans signification basés sur les deux doses initiales. Il est temps qu’ils soient mis au rebut, point final.
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