Roush Review: Les mésaventures d’une jeune « Marie-Antoinette » parmi la famille royale française gâtée

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Note de Matt :

Oubliez « le feront-ils ou ne le feront-ils pas ? »

Dans l’importation PBS Marie-Antoinette, une version ironique d’une biographie d’époque, la question est quand le jeune Dauphin timide, futur roi Louis XVI, emmènera-t-il son épouse autrichienne adolescente, Marie-Antoinette, au lit ? Leur relation s’avère être haussée d’épaules à première vue, mais la cour française du 18ème siècle est suspendue à chaque mouvement de ces pions politiques. Après tout, comme la mère de Marie, l’impératrice Marie-Thérèse (Marthe Keller), l’impressionne avant de la renvoyer, « Votre travail consiste à délivrer l’héritier ». Oui, mais avant tout.

Pendant une grande partie de la première saison stylisée, écrite par Le favoride Deborah Davis et se terminant bien avant le fatidique Règne de la Terreur, Louis (le maladroit Louis Cunningham) s’enfuit à la vue même de Marie (une Emilia Schüle magnifiquement coquine) dans une panique sexuelle. Elle est frustrée par son rejet, mais il est juste triste et pitoyable, pour le plus grand plaisir de ces vautours et goules minutieusement bewigged qui se moquent et se moquent de ces enfants choqués.

L’accueil de Marie est froid à partir du moment où elle traverse la France et rencontre la monstrueuse maîtresse de maison, Madame de Noailles (Laura Benson), surnommée « Madame Etiquette » pour son respect strict et sans humour du protocole. Ce qui signifie apparemment enlever le chien de la pauvre Marie comme une version européenne de Le magicien d’OzC’est Mlle Almira Gulch. « Une princesse française n’affiche pas ses sentiments – et ne pleure jamais en public », gronde Madame. Point pris.

La subtilité n’est pas une vertu dans une série qui adopte une sensibilité puissamment féministe au milieu d’une vernaculaire moderne discordante. (Je doute que « Wham, bam, merci madame » faisait partie du vocabulaire de quiconque à l’époque.) Les puristes se moqueront, bien que d’autres puissent apprécier la vue de colombes en papier plié volant à travers un opulent Versailles, contenant de viles rumeurs comme une première forme de Twitter. Avec des espions à chaque trou de serrure, ces tourtereaux pas tout à fait ont-ils une chance ?

Les premiers chapitres sont animés par la version amusante de James Purefoy sur le père vigoureux de Louis, Louis « Papa Roi » XV, et la joute de Marie avec la maîtresse possessive et jalouse du roi, la légendaire Madame Du Barry (Gaia Weiss). Mais une fois qu’ils sont hors de l’image, et que la nouvelle reine bratty transforme son château du Petit Trianon en un palais de fête, il est difficile de rassembler beaucoup de sympathie pour ces membres de la famille royale gâtés et leurs ennemis répréhensibles.

Est-ce une erreur de compter les jours jusqu’à la Révolution française ?

Marie-AntoinetteSérie Première, Dimanche, 19 mars, 10/9c, PBS

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