Roush Review: Kiefer Sutherland tombe dans un «trou de lapin» de complot et de tromperie

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Note de Matt :

Vous ne vous attendiez sûrement pas à une émission intitulée Trou de lapin mettre toutes ses cartes sur table.

La tromperie s’accumule sur la tromperie dans un thriller de complot pour Paramount + de Glenn Ficcara et John Requa (Mauvais Père Noël) qui parvient à trouver de l’humour occasionnel dans son dense patchwork d’illusions. (J’ai dû rire quand un personnage – je ne peux pas dire qui – confie: « Mourir d’une fausse mort est un type particulier d’enfer. »)

Faire un retour bienvenu à la télévision qui sauve le monde, 24Kiefer Sutherland est anti-héroïque dans le rôle de John Weir, un spécialiste des coups bas (« Pardonnez-moi mon manque de honte »), hanté par un traumatisme infantile, qui tombe dans un piège élaboré qui fait de lui un fugitif instantané. Dans une tournure rappelant le classique des années 1970 Trois jours du Condor (ou pour ceux qui ont plus de mémoire, Hitchcock’s Les 39 étapes), Weir entraîne une connaissance récente mais intime, Hailey Winton (la formidable Meta Golding), dans sa toile. Comme il sied au genre, elle peut sembler innocente, mais elle n’est pas une spectatrice impuissante.

La série s’ouvre dans un stand confessionnel, alors que l’âme perdue Weir raconte que « je ne peux littéralement pas faire la différence entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. » À la manière trop typique de la télévision, nous rembobinons trois semaines pour découvrir la source de sa confusion existentielle. Mais d’abord, il montre à quel point il est bon dans son travail, réussissant une arnaque impressionnante qui trompe sa marque en lui faisant croire ce qu’il voit, provoquant une vantardise arrogante : les trous perdent de l’argent.

Weir ne pourrait jamais être confondu avec un Robin Hood altruiste, et sa compagne réticente n’est pas sage Maid Marian. Ensemble, ils combattront tant de couches de désinformation et d’obscurcissement que vous ne saurez peut-être pas s’il faut prendre l’exposition au sérieux lorsque la véritable menace est révélée, un MacGuffin ayant à faire avec un ennemi fou de pouvoir complotant un nouvel ordre mondial. Où Trou de lapin excelle surtout à tirer le tapis sous le spectateur, qui, comme les pigeons de Weir, ne devrait jamais croire ce qu’on lui dit ou ce qu’il pense avoir vu.

Plus ils creusent profondément Trou de lapin, plus nous espérons que le Jack Bauer intérieur de Sutherland émergera. Si c’est vraiment lui.

Trou de lapinSérie Premiere (deux épisodes), Dimanche, 26 mars, Paramount+

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