Roush Review: Clive Owen est « Monsieur Spade », un détective classique dans la France des années 1960

Clive Owen as Sam Spade in

La note de Matt :

Pour de nombreux fans de Turner Classic Movies, il a été immortalisé par Humphrey Bogart dans les années 1941. Le faucon maltais. Les détectives privés ne sont pas beaucoup plus durs que Sam Spade, le shamus par excellence qui devient gaulois Monsieur Spadeun thriller évocateur en six épisodes de Tom Fontana (Homicide : la vie dans la rue) et Scott Frank (Le Gambit de la Reine).

En tant que dernière incarnation de Spade, vers 1963, Clive Owen présente une figure plus élégante, au charisme robuste et las du monde, avec des plaisanteries qui coupent comme un couteau et une plaisanterie pour toute occasion. Lorsqu’on lui dit de « tomber mort », il plaisante : « J’y travaille », exprimant le fatalisme du film noir à chaque bouffée de son omniprésente cigarette.

L’attitude sardonique de Spade est plus piquante que jamais lorsque le détective mélancolique, désormais veuf maussade avec un vignoble, se retire dans le serein village français de Bouzols, qui devient soudainement un foyer d’intrigues internationales. « Je suis allergique aux affaires des autres », grogne-t-il, ce qui ne l’empêche pas de s’impliquer après un horrible massacre de religieuses dans un couvent local. Non pas qu’il ait beaucoup de choix, puisque c’est là qu’il a hébergé sa précoce pupille adolescente, Teresa (Cara Bossom), dont la défunte mère – longue histoire – est Faucon maltaisc’est femme fatale Brigid O’Shaughnessy, envers qui Spade ressent toujours un sentiment de loyauté.

Bientôt, il affronte des espions et des tireurs d’élite dans une ville marquée par la trahison de la Seconde Guerre mondiale et par le plus récent conflit algérien. Il y a un Faucon-style MacGuffin sous la forme d’un garçon silencieux nommé Zayd (Ismaël Berqouch) dont les dons particuliers font de lui « le moyeu d’une roue à plusieurs rayons ». Tout le monde le veut, le décompte des cadavres le prouve. Laissez à Sam Spade le soin de trancher avec le hokum byzantin, après toutes ces années toujours vivant selon sa philosophie cynique : « Je ne suis attiré par personne. Je doute juste de tout le monde.

Mon Dieuça fait du bien de le retrouver.

Monsieur SpadePremière de la série, dimanche 14 janvier, 9/8c, AMC (diffusion sur Acorn TV et AMC+)

Source-117