Roland Emmerich a essayé de ne pas diriger Godzilla en refusant de lui donner un gros ventre

Roland Emmerich a essayé de ne pas diriger Godzilla en refusant de lui donner un gros ventre

Tout cinéaste en herbe aurait de la chance de profiter de la carrière de Roland Emmerich. Il est responsable de visuels époustouflants qui résistent à l’épreuve du temps des décennies plus tard, il a conservé le contrôle et la propriété de son propre travail (« Je possède 50% de ce film », dit-il à propos de « Moonfall » plus tard dans l’interview), et maintenant, il peut s’asseoir et dire ce qu’il veut tout en faisant la promotion de son prochain film catastrophe. C’est la vie, les gars. Tout en parlant à THR, Emmerich a fait un voyage dans le passé et a revisité « Godzilla », une expérience que la plupart d’entre nous préféreraient probablement oublier si nous étions à sa place. Interrogé sur un film sur les astéroïdes qu’il avait l’intention de faire après « Independence Day » avant de se retrouver à la tête de « Godzilla », Emmerich a répondu ceci :

« Je ne voulais pas faire ‘Godzilla.’ Mais ils m’ont fait un marché, ce qui était du jamais vu. J’ai dit: « OK, allons-y vraiment radicalement. Je ne fais pas Godzilla à gros ventre. Je le fais comme un lézard. » C’était censé dire à tout le monde que je ne peux pas faire ce film. [Godzilla owner Toho] dit: ‘Oh, nous appellerons cela le nouveau Godzilla, le Hollywood Godzilla. Ensuite, nous pouvons toujours faire notre gros Godzilla. [Toho continued to make Godzilla movies with its classic look, while Emmerich’s Godzilla was leaner and faster.] J’ai dit : ‘Merde !' »

Il y a cet épisode classique de « Seinfeld » où George Costanza (Jason Alexander) essaie de quitter son emploi avec les Yankees de New York afin d’en obtenir un meilleur avec les Mets, mais toutes ses tentatives flagrantes de se faire virer ne plaisent inexplicablement à ses patrons Suite. C’est tout ce à quoi je peux penser en lisant cette citation d’Emmerich, si nous voulons croire pleinement que son plus grand acte d’auto-sabotage (prévu) a en fait assuré qu’il resterait sur le projet. Aussi protecteur que Toho soit resté à propos de leur marque, il était en fait assez astucieux de laisser Emmerich (et l’Amérique) prendre la responsabilité d’une décision créative aussi désastreuse que Skinny Godzilla.

En espérant que le reste de la tournée de presse de « Moonfall » continue d’être bourré d’histoires de Roland Emmerich comme celle-ci. « Moonfall » arrive en salles le 4 février 2022.

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