Le comité se réunira au moins deux fois avant la fin du mois
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Rogers, le CRTC et le ministre de l’Innovation, François-Philippe Champagne, doivent répondre aux questions des députés au sujet de la panne du 8 juillet qui a fait perdre à des millions de Canadiens les services Internet et sans fil.
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Le comité de l’industrie de la Chambre des communes a voté vendredi pour inviter les trois à comparaître devant le comité plus tard ce mois-ci, où ils répondront aux députés libéraux et de l’opposition. Le comité se réunira au moins deux fois avant la fin du mois.
Il examinera les causes de la panne ainsi que les impacts qu’elle «a eu sur les familles, les consommateurs et les entreprises canadiennes, y compris, mais sans s’y limiter, les secteurs des soins de santé, de l’application de la loi et des finances», indique la motion.
Le comité examinera également les meilleures pratiques pour prévenir et atténuer les futures pannes généralisées et pour s’assurer que « les Canadiens sont informés des pannes de service en temps opportun et de manière transparente à l’avenir », compte tenu des « rapports selon lesquels les clients de Rogers ne sont pas correctement informés ».
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Le député libéral Han Dong, qui a présenté la motion, a déclaré que la panne « cause beaucoup d’inquiétudes, et je pense que le public doit des réponses ».
Les réunions du comité parlementaire sont peut-être la seule chance qu’ont les Canadiens de voir Rogers témoigner publiquement de ce qui s’est passé. Bien que le CRTC ait écrit à Rogers pour lui donner jusqu’au 22 juillet pour répondre à des questions détaillées, il n’est pas clair si le régulateur tiendra une audience publique sur la question.
Un groupe qui a demandé au CRTC de mener une enquête sur les interruptions de service a déclaré que la lettre n’était pas suffisante. Yuka Sai, avocate salariée du Centre pour la défense de l’intérêt public, a déclaré plus tôt cette semaine que la lettre du CRTC à Rogers « est une demande d’informations, et non une procédure publique complète et appropriée ».
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Plusieurs groupes représentant les Canadiens sourds et malentendants ont écrit au CRTC pour appuyer la demande du PIAC. Le comité Deaf Wireless Canada a déclaré que la panne «posait de graves obstacles à la santé et à la sécurité».
Le groupe a déclaré qu’il pensait que la panne avait peut-être touché non seulement les Canadiens sourds, sourds-aveugles et malentendants, mais aussi «les adultes entendants et les personnes âgées qui dépendent des connexions sans fil pour leur sécurité personnelle», comme ceux qui ont des appareils avec chute- fonctions de détection ou les diabétiques qui s’appuient sur les alertes des capteurs de glucose connectés aux smartphones.
« Même une panne d’un jour aurait pu entraîner l’égarement d’une personne âgée atteinte de démence ou une chute et son emplacement n’a pas été enregistré pour les alertes 911 », a-t-il déclaré.
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Un groupe représentant de petits fournisseurs de services Internet dont les entreprises comptent sur l’achat en gros d’accès aux réseaux de grands télécoms comme Rogers a également déclaré au CRTC qu’il était en faveur de la demande du PIAC. Les Opérateurs de réseau concurrents du Canada se sont dits « préoccupés par le fait que nos membres, agissant en tant que fournisseurs de services Internet secondaires, ne soient pas en mesure d’obtenir une compensation satisfaisante de Rogers pour les temps d’arrêt et les atteintes à la réputation ».
Vendredi, l’Autorité canadienne pour les enregistrements Internet s’est également jointe à ceux qui demandaient une enquête publique, affirmant que la panne était un « signal d’alarme pour le Canada ».
« Il est essentiel que nous comprenions parfaitement ce qui s’est passé, comment nous pouvons empêcher quelque chose de similaire à l’avenir et, plus important encore, comment les différents acteurs de l’écosystème numérique du Canada peuvent travailler ensemble pour renforcer la confiance dans Internet. Le président et chef de la direction de l’ACEI, Byron Holland, a déclaré dans un communiqué.