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VANCOUVER — Une rupture dans les négociations contractuelles a incité Rogers Communication Inc. à envisager de mettre en lock-out près de 300 anciens techniciens de Shaw lundi après que le syndicat a émis un préavis de 72 heures indiquant l’intention des travailleurs de quitter leur travail.
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La section locale 1944, unité 60 du Syndicat des Métallurgistes unis, qui représente les travailleurs de Vancouver, Richmond, Surrey et Langley, en Colombie-Britannique, a déclaré avoir informé Rogers de son intention de déclencher une série de grèves tournantes lundi à midi après avoir rejeté un accord de l’entreprise.
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Mais Rogers affirme qu’elle mettrait les employés en lock-out à ce moment-là, décrivant cette décision comme une mesure réticente visant à garantir que l’entreprise puisse continuer à fournir des services à ses clients sans interruption.
Les anciens techniciens de Shaw, qui ont été absorbés par Rogers lors de la fusion des sociétés plus tôt cette année, soutiennent les foyers et les entreprises en matière de services Internet, de téléphone et de télévision dans tout le Lower Mainland de la Colombie-Britannique.
Leurs préoccupations portent en grande partie sur la sécurité de l’emploi, alors que l’entreprise est accusée de dépendre davantage des sous-traitants pour accomplir ses tâches.
Les deux parties étaient à la table de négociation depuis février alors que les membres du syndicat travaillaient selon les termes de leur précédente convention collective, et les travailleurs ont voté à 99,6 pour cent en faveur d’un mandat de grève en septembre.
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