Rimas y leyendas de Gustavo Adolfo Bécquer


Gustavo Adolfo Domínguez Bastida, mieux connu sous le nom de Gustavo Adolfo Bécquer, était un écrivain espagnol post-romantique de poésie, de nouvelles et de non-fiction, désormais considéré comme l’une des figures les plus importantes de la littérature espagnole. Il adopte le pseudonyme de Bécquer comme son frère Valeriano Bécquer, peintre, l’avait fait plus tôt. Il a été associé au mouvement post-romantique et a écrit alors que le réalisme connaissait le succès en Espagne. Il était moyennement connu au cours de sa vie, mais c’est après sa mort que la plupart de ses œuvres ont été publiées.

Il est surtout connu pour ses poèmes intimes et lyriques et pour ses légendes ; plus important encore, on se souvient de lui pour le décor verbal dont il imprégnait tout ce qu’il écrivait. Poète romantique avant tout, Bécquer a imprégné chaque vers qu’il a écrit d’une intensité sensorielle, et ses Légendes sont encore aujourd’hui l’un des exemples les plus brillants de la poésie en prose. Incluant toujours des éléments de surnaturel, Bécquer a imprégné ses légendes d’une sensibilité gothique, représentant des gnomes, des fantômes, des forteresses et des monastères enchantés, et des hommes et des femmes qui succombent à la vanité ou au désir.

D’autres œuvres moins connues, mais non moins précieuses, comprennent ses « Cartas Desde mi Celda » (« Lettres de ma cellule ») et « Cartas Literarias a una Mujer » (« Épîtres littéraires à une femme ») qui adoptent une approche intime, contemplative style similaire à Thoreau dans « Walden ». On le retrouve ici ruminant longuement les sujets qui caractérisent ses œuvres poétiques : l’amour, la finalité de l’art, le folklore, l’attrait séduisant des ruines antiques – et, bien sûr, les femmes.

Figure incontournable du canon des lettres hispaniques et lecture obligatoire dans tout lycée hispanophone, il est aujourd’hui considéré comme le fondateur du lyrisme espagnol moderne. L’influence de Bécquer sur les poètes de langue espagnole du XXe siècle se fait sentir dans les œuvres de poètes tels qu’Octavio Paz, Giannina Braschi, Antonio Machado, Juan Ramón Jiménez, Pablo Neruda et bien d’autres.



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