Rex Murphy: Les tentatives de code de couleur politique n’ont pas leur place au Canada

Le signe majeur de tout rassemblement politique canadien devrait être que les participants sont engagés dans la vie publique de leur pays

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Il s’agit des foules qui se présentent aux rassemblements de Pierre Poilievre, et non des foules qui se présentent à ses rassemblements. De leur taille et de leur enthousiasme, moi et d’autres avons écrit. Les foules, en nombre, se présentent à ses événements dans toutes les régions du pays – même au cœur du centre-ville de Toronto, dans un lieu apologétique à quelques mètres du siège de la CBC, le temple canadien de l’éveil actuel et de l’identité / race fascination – doit être alarmant pour le groupe qui s’est inscrit pour se présenter contre lui.

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L’accueil réservé à Poilievre ne semble pas correspondre à l’évaluation professionnelle que fait de lui la tribune de la presse d’Ottawa. Et je dois noter, comme précaution nécessaire, que chaque fois qu’il y a rupture entre l’opinion de la presse établie et le public, c’est toujours le public qui s’égare. La galerie elle-même confirmera ce point de vue.

Un aspect que j’aimerais aborder cependant n’est pas ce que les foules et l’enthousiasme signifient pour la candidature à la direction de Poilievre, mais une réponse curieuse — curieuse pour moi, en tout cas — et un peu trop fréquente à ces foules. Il y a eu de nombreux commentaires sur leur « blancheur ».

Ma question, et elle est sérieuse, est de savoir pourquoi quelqu’un – opposants, critiques, journalistes ou même des gens qui n’aiment pas Poilievre d’instinct – trouverait utile, approprié, nécessaire ou informatif de noter les couleurs de peau du grand nombre de personnes présentes. ses rassemblements ?

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Pourquoi quelqu’un devrait-il trouver cela utile ou approprié ?

Maintenant, cette « blancheur » telle qu’elle est supposée ou attribuée par ceux qui la notent – qu’entendent-ils en en faisant une caractérisation principale d’un rassemblement ?

La blancheur est un nouveau mot éveillé et il a émergé, entre autres fonderies, des sombres greniers des théories critiques de la race. C’est, ce qu’ils pourraient appeler, un terme « problématique ».

Dans son application simple et claire, non rhétorique et non politique, la blancheur est aussi fade et inactive que tout autre nom abstrait. Il n’a aucune agence, pas plus que le bleu ou le rose ou, puis-je suggérer, une autre nuance de gris. Il s’applique autant à la couleur d’un mur ou d’une canne qu’à la teinte épidermique d’un être humain donné – il est fortuit et non essentiel – et n’était pas le choix de toute personne qui le porte, tout comme sa taille éventuelle. n’était pas. Il s’agit d’un héritage biologique et non d’un marqueur déterminant politique, moral, social ou autre.

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Juste une propriété de couleur comme une autre.

Mais la « blancheur » politique n’est pas une description terne et neutre, et lorsqu’elle sort de la bouche des militants, dans les communications des hauts lieux de Twitter ou de Facebook, elle doit être comprise comme un signe de préjugé inhérent.

Je suis assez démodé pour croire que la couleur de peau d’une personne n’est pas une fiche de son caractère, et que qui il ou elle est, et comment il ou elle agit et vit, est infiniment plus informatif, plus agréable, et certainement plus en accord avec toute compréhension décente, que cette dernière folie d’attribuer une valeur, ou d’attaquer les autres, à cause de la « blancheur ».

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J’aimerais souligner que le signifiant majeur — pour jouer avec un terme académique — de tout rassemblement politique canadien ne devrait pas être la couleur de la peau des participants, mais leur statut et leur préoccupation en tant que citoyens, en tant que Canadiens engagés dans la vie publique de leur pays la vie.

J’ai tellement voyagé dans ce pays. J’ai rencontré des gens durs. J’ai rencontré des gens doux. J’ai rencontré des PDG, et j’ai rencontré des pêcheurs et des agriculteurs, leurs femmes et leurs enfants. J’ai rencontré des gens du Grand Nord, tant ceux qui sont là depuis les premiers jours que ceux des autres provinces qui sont venus pendant un an et qui sont restés toute leur vie. J’ai rencontré des gens de l’Est et de l’Ouest. La moindre expérience que j’ai eue est un groupe de personnes voulant «coder par couleur» les personnes qu’elles rencontraient et portant des jugements basés sur un aperçu d’un visage ou d’un poignet, et la nuance de peau ainsi révélée. Je soutiens catégoriquement que le Canada est en très grande majorité un pays tolérant et accueillant, et que ses citoyens, dans la grande majorité, forment un groupe très gentil et accueillant.

Nous n’avons donc pas besoin ni ne devons donner accès aux termes ou aux fausses philosophies auxquels nous accordons actuellement de l’espace. Plus particulièrement, nous ne devrions pas construire une politique autour de ce code couleur et pousser la politique de la couleur comme une dynamique de la vie politique canadienne.

Poussons loin et vite cette tentative de pousser la race dans notre politique. Il n’a pas sa place ici.

Poste nationale

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