Les Canadiens ont besoin du gouvernement Trudeau pour faire face aux réalités de la montée en flèche des coûts du carburant, de la nourriture et des prêts hypothécaires
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L’échec le plus grand et le plus caractéristique de l’administration Trudeau a été sa guerre contre l’industrie pétrolière et gazière. C’était si tôt signalé. Il y a, par exemple, cette brillante tape sur son propre dos – une touche de yoga que M. Justin a parfaitement maîtrisée – d’il y a neuf ans :
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« Je suis heureux d’annoncer que nous tiendrons notre engagement de mettre en place un moratoire sur le transport de pétrole brut sur la côte nord de la Colombie-Britannique.
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De cet état d’esprit profond mais inexpérimenté sont sortis le blocage des pipelines, les misérables, inutiles (et en cette période d’inflation galopante) insultant les soi-disant «taxes sur le carbone», les génuflexions couchées aux extrémistes internationaux du réchauffement climatique, le boitillement d’un puissante ressource naturelle, et dernièrement l’incroyable élévation d’un ancien militant de Greenpeace et grimpeur de tours, Steven Guilbeault (nommer ses autres qualifications), à un ministère dans un gouvernement national soi-disant mature.
Le deuxième plus grand échec est un corollaire du premier, le mépris, allant peut-être jusqu’au mépris, pour les intérêts des provinces de l’Ouest. Cela revient à ce que le Premier ministre établisse une Confédération à deux niveaux.
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Je sais très bien que j’ai fait cette observation à maintes reprises, mais cela ne m’empêche pas de la répéter : si le pétrole et le gaz étaient les principales industries de l’Ontario, ou surtout du Québec, un dessin d’oléoduc, ou mieux encore celle d’un baril de pétrole, aurait depuis longtemps supplanté la feuille d’érable sur le drapeau canadien.
Cela revient à ce que le Premier ministre établisse une Confédération à deux niveaux
Comment le réchauffement climatique est-il devenu la principale politique et l’obsession du gouvernement de cette vaste et froide nation du Nord ? Si le Canada était l’une de ces petites îles qui lancent des avertissements indiquant qu’elles seront submergées dans l’apocalypse à venir, cela pourrait être compréhensible.
Les Maldives, par exemple, ont mis en scène leur inquiétude sur ce point. Ils ont organisé une «réunion de cabinet sous-marine» télévisée pour «sensibiliser» au réchauffement climatique. Ils ont gargouillé de manière très impressionnante, des bulles d’air dérivant vers le haut, mais notez qu’ils ont toujours une gouvernance basée sur la terre.
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Mais le Canada? Voici une question crue trop rarement posée – quelle est notre préoccupation dans tout cela ? Pourquoi le réchauffement climatique est-il la politique principale et la plus sévère d’un gouvernement canadien? Pouvons-nous changer la Chine, l’Inde, la Russie par notre exemple ? Au-delà du polissage des références de Trudeau en tant que politicien éveillé le plus autoproclamé, de quoi s’agit-il? Le Canada est-il une fournaise? Terre-Neuve menace-t-elle le thermostat global ?
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Alors que la presse canadienne pose des questions sévères sur la « politique des émissions de carbone » et sur le parti qui a la « meilleure », personne ne posera-t-il la question essentielle : quel avantage pour le Canada découle des programmes de « réduction du carbone » ? Pourquoi le gouvernement canadien adopte-t-il le réchauffement climatique comme thème principal de la gouvernance nationale ? Plus succinctement, personne dans la tribune de la presse ne posera-t-il cette question au Premier ministre : qu’importe ce que nous faisons ?
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N’y a-t-il pas des puits à nettoyer, des files d’attente pour les passeports à raccourcir, une inflation à craindre, un éloignement de la Confédération à résoudre ?
Question suivante : pourquoi un programme international, soutenu par tous les milliardaires libéraux et dogmatiques de la croisade sur le réchauffement, est-il devenu la politique clé, quasi génétique, de l’administration Trudeau ? Comme Hillary Clinton a si bien demandé« Quelle différence, à ce stade, cela fait-il? »
Personne dans la presse nationale ne peut-il demander pourquoi il est important, ou de quelque manière que ce soit conséquent, ou a un impact sur tout autre gouvernement dans le monde, que Trudeau taxe l’essence et le mazout canadiens dans la «lutte contre le réchauffement climatique?»
N’y a-t-il pas des puits à nettoyer, des files d’attente de passeports à raccourcir ?
Pourquoi ses préoccupations personnelles et superficielles, et celles de son mentor idéologique, Gerald Butts, façonnent le destin de notre nation ? Le Canada n’est pas une note de bas de page Groupe d’experts intergouvernemental sur les changements climatiques.
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Il peut être acceptable pour les ministres du Cabinet voyageant à l’étranger, un Premier ministre avec son logement aérien privé et des députés avec de solides salaires de ne pas se soucier des prix à la pompe ou de la flambée des prix des aliments et des paiements hypothécaires, d’ignorer la réalité et de s’en tenir à la fixation sur le réchauffement climatique. Mais ce n’est pas pour la plupart des Canadiens, et certainement pas pour les plus pauvres d’entre eux, dont nous devrions toujours nous soucier.
Et tout aussi au point, maintenant que le blizzard de scandales et de faux pas, les sabotages des aéroports, la pagaille des passeports, les scandales WE et la convocation de la loi sur les urgences en temps de guerre proche, ont précipité une chute drastique des sondages et signalé «l’horreur» du « trumpien » Pierre Poilievre dans l’ascendant, serait-il possible pour le gouvernement Trudeau d’arrêter de jouer un rôle sur la scène internationale et de s’occuper des affaires moins prestigieuses de maintenir la sécurité et la stabilité du Canada ?
L’administration actuelle est tellement déconnectée que je ne suis pas sûr qu’une mesure de la distance soit disponible.
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