Rex Murphy : Les libéraux de Trudeau ne se soucient plus de la Charte canadienne des droits et libertés

La Charte est destinée à défendre tous nos concitoyens, pas seulement les vaccinés

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BC, ou Before COVID, si vous recherchiez la rhapsodie pure dans les cercles politiques, alors vous n’aviez pas grand-chose à explorer. Dirigez-vous vers n’importe quel rassemblement libéral de haut niveau, l’un de leurs sommets festifs où les gloires et les monuments de la titularisation libérale étaient, presque liturgiquement, célébrés, et inévitablement, un héros choisi du moment libéral disserterait sur les réalisations monumentales de 1982.

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Ah. 1982. Le moment où le Canada est devenu majeur. Le point pivot auquel le Dominion fatigué a jeté les câbles du vaisseau-mère Grande-Bretagne, a repris — rapatrié est le terme sacré dans les conclaves libéraux — la Constitution, et « enchâssé » — un autre terme de révérence divine, l’acte principal de tous les démocrates canadiens. gouvernement — la Charte des droits et libertés.

Droits et libertés. Ce sont des termes de trompette. Ce sont à la fois le cœur et l’âme de toute politique démocratique. Et c’est un gouvernement libéral, dirigé par un premier ministre puissamment intelligent, qui a apporté ce bouclier et ce bouclier à la défense contre toute incursion de l’État dans l’intégrité et l’autonomie de chaque citoyen canadien.

Droits et libertés. Ce sont des termes de trompette

C’était là l’élément titane de la Constitution canadienne, la Charte qui enfermait l’État dans l’asservissement du citoyen. C’est-à-dire démos — le peuple ; Cratie — règle. La démocratie.

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Les libéraux tremblaient de plaisir même à sa mention; regardait vers le ciel en pensant aux efforts acharnés et intrépides de Pierre Trudeau pour le faire naître; l’ont salué, comme des chrétiens le feraient le Saint Graal trouvé et rendu, comme le triomphe et l’apogée, l’ultime orbite de la contribution du libéralisme à l’idée même de notre nation.

Il y a l’État : le gouvernement canadien. Et il y a la Charte, la carte et la déclaration selon laquelle les citoyens possèdent l’État, et l’État, jamais les citoyens. Cela vaut la peine d’être amplifié.

La Charte attribue la compétence ultime, l’autorité ultime, aux droits des citoyens du Canada. Et en cas de contestation, c’est l’État qui doit s’agenouiller devant le citoyen, et jamais l’inverse. C’est, dans les termes les plus clairs, ce que signifie la Charte des droits et libertés.

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Ou – est censé signifier.

C’est l’état qui doit faire la génuflexion au citoyen, et jamais l’inverse

Maintenant, avant de déverrouiller cette qualification quelque peu énigmatique, il vaut la peine de revoir ce que le fils du premier ministre qui a fait naître la Charte, a eu à dire de la Charte, avant certains jours récents au Québec et à l’époque de COVID-19.

Il y a ceci d’un parole à l’occasion du 35e anniversaire du rapatriement : « Au cours des 35 dernières années, la Charte a aidé à bâtir un pays où les gens du monde entier peuvent se rassembler sur un pied d’égalité et créer des opportunités les uns pour les autres.

Belles paroles. Il a été un instrument de « construction du pays ».

Encore plus de reconnaissance et d’éloges dans le même discours : « L’esprit et la substance de la Charte sont au cœur du succès du Canada et devraient nous inspirer tous alors que nous travaillons vers une société plus juste, plus juste et plus compatissante.

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Elle est au « cœur » de notre succès et devrait nous « inspirer » tous.

Voici encore plus déclaratif, plus exubérant, voire jubilatoire, à propos de son caractère central dans l’idée d’une nation canadienne : « Aujourd’hui, je rappelle aux Canadiens que nous n’avons pas de tâche plus grande que de défendre les libertés les uns des autres. » Ce qui signifie, et ne signifie rien d’autre, que la Charte est le document et le bref pour lesquels nous nous tenons sur nos gardes. Que la déclaration des droits individuels est le bien le plus précieux de toute la politique.

Et Justin Trudeau, très louable, a couronné ce coup de trompette sur le caractère sacré des droits individuels, avec une déclaration finale : « Les mots inscrits dans la Charte sont nos droits, nos libertés et, par-dessus tout, notre responsabilité collective. »

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Pas étonnant que les libéraux soient fiers de la Charte. L’un des leurs a apporté le concept de liberté individuelle, à l’abri des incursions du pouvoir de l’État, de l’intimidation des majorités ou de la capitulation devant le sentiment populaire pendant les périodes de stress, ou des chuchotements de ce qui «fonctionne» dans les sondages – l’un des leurs, Trudeau l’aîné – l’a inscrit dans la Constitution : ici, le gouvernement peut aller, et il ne peut PAS aller plus loin.

Eh bien, comme je l’ai dit plus haut, c’est ce que la Charte était censée signifier, ou avait l’habitude de signifier.

Ici, le gouvernement peut aller, et il ne peut PAS aller plus loin

Jusqu’à ce qu’il s’adapte à la politique et aux sondages du moment COVID pour désigner un groupe de citoyens et leur imposer ou chercher à leur imposer des restrictions, des taxes, de l’ostracisme et du mépris.

Si un Premier ministre s’en prend à tout un ensemble de personnes qui, pour diverses raisons, et pas simplement par ignorance comme il le sous-entend, refusent de se faire vacciner, les décrivant comme « racistes, misogynes et négationnistes de la science », n’est-ce pas un ciblage, diviseur et excluant ? N’est-ce pas une autre façon de dire : « Ils ne sont pas nous ?

Plus précisément : n’est-ce pas une façon de dire que ces parias, ces racistes et misogynes, ne méritent pas le bouclier d’acier de notre merveilleuse Charte des droits et libertés ?

Nous sommes arrivés à un tel passage. Et l’élément le plus effrayant dans tout cela est que beaucoup sont d’accord avec cela.

L’amour du pays va de pair avec le respect de ses citoyens. Tous en tant qu’individus, et non en tant que marqueurs d’un sous-ensemble qui pourrait être mis de côté.

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