Rex Murphy: Les grandes banques canadiennes ont beaucoup à répondre après avoir suivi aveuglément les ordonnances d’urgence de Trudeau

Pourquoi les banques se sont-elles pliées si vite et si lâchement aux ordonnances d’urgence du gouvernement Trudeau? N’ont-ils aucun courage ?

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Vous souvenez-vous de Marc et Craig Kielburger, les joueurs de flûte tape-à-l’œil avec leurs rassemblements dans les stades et leurs slogans bâclés ?

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Il n’y a pas si longtemps, le gouvernement tout aussi flashy du premier ministre Justin Trudeau a tenté de confier à ces deux militants autoproclamés survoltés la responsabilité de distribuer près d’un milliard de dollars de l’argent des contribuables.

Dans leur évangélisme éveillé et leurs démonstrations de vertu ostentatoires, ils présentaient une ressemblance remarquable avec le style et la mode des libéraux de Trudeau.

Les directeurs d’école et les commissions scolaires en étaient amoureux. De nombreuses célébrités canadiennes de niveau inférieur ont également prêté leur charisme minimal aux frères. Mais il en a été de même pour la célébrité de très haut niveau, le roi éveillé lui-même, Justin Trudeau, qui s’est présenté pour amplifier leurs messages de vertu de masse.

Il emmenait parfois sa famille – y compris sa mère, son frère et sa femme – certains recevant des honoraires pour s’être engagés dans la mascarade.

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Les Kielburger et les Trudeau étaient proches. La décision de confier l’administration d’un programme de bourses aux étudiants à la Kielburger’s WE Charity – y compris plus de 40 millions de dollars en paiements potentiels pour administrer le programme – était extrêmement curieuse, très douteuse et totalement injustifiée.

Pourquoi devrais-je parler de ça ? N’était-ce pas la nouvelle d’hier ? Selon les mots profondément sages d’Hillary Clinton, « Quelle différence cela fait-il à ce stade ? »

Seulement ça. C’est devenu une coutume pendant le nuage de COVID de passer devant, d’oublier ou d’enterrer les méfaits et les scandales, ainsi que les mesures sanitaires injustifiées. L’ « urgence » permet d’oublier aujourd’hui tout ce qui s’est passé hier.

Essayez de passer près d’un milliard de dollars à deux hommes habiles qui sont amis et bénéficiaires de la famille Trudeau, faites-vous appeler et… oups, juste une erreur, passez à autre chose et tout est oublié, sinon pardonné. Pourtant, cela ne devrait pas être le cas.

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Maintenant, nous sommes en train d’oublier une fois de plus, cette fois-ci, les excès perpétrés dans le cadre de notre autre « urgence » nationale, la manifestation des camionneurs et ceux qui ont aidé Trudeau à punir les personnes qui n’étaient pas d’accord avec lui.

À savoir, les grandes banques du Canada. Les grands gardiens de votre argent durement gagné. Sauf quand vous soutenez les mauvaises causes. Comme une manifestation de camionneurs.

Un seul président de banque, flottant sur un flux de revenus et de bonus magnifiquement gonflés, a-t-il tenté de résister ou de tester l’édit du gouvernement Trudeau ? Sont-ils allés au tribunal pour tester la légalité du déménagement?

Les grands présidents des banques canadiennes se sont-ils rencontrés, sur Zoom ou en personne, pour discuter de la question de savoir si leurs institutions étaient devenues de lâches marionnettes de tout ce qui sort du bureau du premier ministre lorsque Justin Trudeau voit une manifestation démocratique qu’il n’aime pas ou souhaite faire grève à un affichage gênant de la colonne vertébrale démocratique?

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Toutes ces questions, et un volume de plus, glissent. Comme après le désordre du WE. Les grands événements offrent une échappatoire pour balayer les questions controversées sous le tapis, tandis qu’une grande partie de la presse danse joyeusement à chaque nouvel air et saute avec impatience à chaque nouvelle distraction.

Ce qui se passe en Ukraine est une préoccupation mondiale. Mais c’est aussi, malheureusement, une excuse et, hélas, une couverture cynique pour valser devant des problèmes nationaux profonds et passer outre la responsabilité.

Les banques ont d’énormes questions auxquelles répondre, et comme l’affaire WE, elles sont oubliées dans le moment présent. La principale est : pourquoi les banques se sont-elles pliées si vite et si lâchement aux ordonnances d’urgence du gouvernement Trudeau ? N’ont-ils aucun courage ?

Et pendant que j’y suis, répondez ceci : les grandes banques auraient-elles le courage de geler les comptes des manifestants de Black Lives Matter, ou des militants écologistes ou de toute personne qui défend la cause éveillée du moment ? J’en doute.

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Nous n’avons pas entendu un seul président de banque – pas un seul – poser une question, faire un commentaire ou dire un mot sur leur acceptation parfaitement conforme de l’édit sans précédent de Trudeau.

Ils devraient avoir honte d’eux-mêmes, mais en tant que présidents de banque, on doit supposer que la honte est une émotion étrangère, et le courage est quelque chose qui n’entre en jeu que pour protéger leurs émoluments gonflés. C’est ignoble.

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