Rex Murphy : le « verdisme » a aidé Poutine à alimenter sa machine de guerre

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L’environnementalisme radical peut être une idéologie dominatrice.

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Il peut soumettre tout autre intérêt, toute autre politique et toute autre question, à sa cause ordonnée. Les certitudes apocalyptiques d’extinction et d’effondrement planétaire confèrent explicitement et implicitement un absolutisme à la cause.

Pour certains écologistes, rien n’est plus important – ni l’industrie, ni l’emploi, ni la sécurité nationale, et certainement pas les économies nationales. Tout ce qui « contribue au réchauffement climatique » doit céder à leur premier dogme – que si nous n’obéissons pas à leurs alarmes et à leurs édits, souscrivons à leurs cauchemars millénaires, nous ne faisons face à rien de moins que la fin des choses. C’est la version verte des révélations de la Bible.

Les écologistes radicaux sont impérieux. Vous devez « obéir » à leur science. Vous devez dégrader votre économie au service de visions dystopiques. Vous devez démanteler les systèmes énergétiques du monde, les communications du XXIe siècle et les systèmes commerciaux soutenus par le pétrole et le gaz. Les conséquences négatives qui en découleront inéluctablement sont sans importance, car ne pas se soumettre aux écritures écologistes, c’est apporter la fin du monde et la vie sur lui.

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Pour certains écologistes, rien n’est plus important

Avec quelle insistance avez-vous entendu de la bouche de tous les évêques du credo écologiste que « l’avenir de notre planète est un enjeu ? » D’Elizabeth May à la jeune Greta, en passant par le fade Al Gore et le sublimement ridicule John Kerry (qui craignait publiquement que l’invasion de l’Ukraine par la Russie ne porte atteinte à son « engagement » de réduction des émissions), leurs voix ne font qu’une. Ils sont en «mission», qui n’est rien de moins que «sauver la planète». Ils ont une « vocation ».

L’adoption de cette idéologie par les gouvernements, les dirigeants mondiaux, la presse mondiale et les riches et célèbres a été la grande folie de notre époque. Cela a entraîné de graves préjudices économiques, de l’instabilité, des pots-de-vin et, à mon avis, la plus grande infusion de pure propagande sur trois décennies que nous ayons jamais vue.

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Des écoles aux collèges, des grandes entreprises aux gouvernements nationaux, les réseaux des géants de la télévision et une profusion amibienne d’organisations soi-disant non gouvernementales, des mastodontes activistes comme Greenpeace et le Sierra Club, et bien sûr ces énormes rassemblements de vrais croyants, les fêtes annuelles de la Conférence des Parties – de toutes ces prédications ont découlé, au grand détriment de notre bien-être et de notre avenir.

C’est sous cette bannière écologiste, pour illustrer particulièrement cette question, que le continent européen a lié ses économies et son énergie au dirigeant de la Russie, Vladimir Poutine. Les armées qui envahissaient maintenant l’Ukraine étaient financées par le pétrole russe. L’Allemagne a construit des moulins à vent pour que le trésor de Poutine puisse grossir et que le dictateur puisse poursuivre sa guerre cruelle.

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La logique du « verdisme » a conduit au repli vers les énergies dites renouvelables, et l’échec prévisible de ces dernières dans les pays qui ont fermé les centrales énergétiques, interdit le charbon, fermé les pipelines et lutté contre toute autre forme d’énergie, conduisant inéluctablement à l’accélération dans le prix du pétrole et du gaz, et la nécessité d’acheter à la Russie et d’alimenter l’économie russe. Tout au profit de Vladimir Poutine.

Notre gouvernement et ses alliés écologistes veulent enclaver l’énergie de l’Alberta. Nos provinces de l’est du Canada et le Québec ont pieusement décidé de ne pas acheter « le pétrole le plus sale du monde » de la province voisine de l’Alberta en faveur de l’importation de (entre autres pays) la dictature de la Russie, ainsi – même si la pensée pourrait offenser, dans le moment présent — contribuant aux ambitions belliqueuses de Poutine.

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Notez bien ceci. De tous les gouvernements du monde qui partagent l’idéologie féroce et insouciante de l’environnementalisme mondial, aucun n’a été à genoux avec plus de révérence, aucun – aucun – n’a annoncé et vanté son engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique que le creux, immature , montage amateur qui chasse actuellement les comptes bancaires des camionneurs, que l’on connaît sous le nom d’administration Trudeau.

Ils doivent regarder les agissements meurtriers en Ukraine aujourd’hui – aussi indirectement que cela puisse être, et éloignés de leur intention – jusqu’à présent, quelque chose à quoi leur adhésion totale aveugle et obsédée à une idéologie totalisante, le verdisme, a contribué. S’ils rougissaient, ils constateraient aussi, bien plus près de chez eux, qu’ils ont créé une division dans notre Confédération et favorisé l’éloignement dans l’Ouest.

Le choc et l’horreur de ce qui se passe en Ukraine vont-ils réveiller les gouvernements écologiquement « éveillés » du monde à leur folie, et les convaincre de s’éloigner de cette dangereuse illusion ?

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