David Adams Richards, romancier et scénariste, devrait être applaudi pour avoir dénoncé la nouvelle loi sur le streaming en ligne
Contenu de l’article
L’or est, je suppose, là où vous le trouvez.
Publicité 2
Contenu de l’article
Et peut-être que l’un des derniers endroits où vous chercheriez une condamnation claire, ferme et directe de l’insolent projet de loi C-11 du gouvernement Trudeau – la Loi sur la diffusion en continu – est celle du Sénat du Canada.
Contenu de l’article
Avant d’en arriver là, juste une observation sur le projet de loi lui-même, et le projet de loi sur les dommages en ligne qui n’a pas encore été présenté, et le gang derrière eux. Je ne peux concevoir aucun groupe moins compétent, moins bien placé pour déterminer ce qui peut ou non être dit sur les sites d’information publics, que l’adhésion obsessionnellement « progressiste » du cocon de justice sociale de la collaboration Trudeau-Singh – autrement connue sous le nom de gouvernement du Canada. .
Le cabinet Trudeau est indéniablement sous-alimenté intellectuellement – quelqu’un dira-t-il le contraire? — et conçoit des platitudes telles que « la diversité est notre force » et « parce que nous sommes en 2015 » comme des preuves de profondeur, qui n’ont pas besoin d’être élaborées.
Publicité 3
Contenu de l’article
D’où comprendre le dernier ensemble que quiconque souhaiterait légiférer sur la désinformation ou la mésinformation, sur ce qui est haineux et ce qui ne l’est pas, est la bande d’artistes de performance réveillés enchaînés du cabinet de Justin Trudeau.
-
Le sénateur David Richards : Le projet de loi C-11 des libéraux est une « censure qui passe pour une inclusion nationale »
-
Rex Murphy : Voulez-vous que les libéraux décident de ce que vous lisez et regardez ?
Ils sont le dernier, le tout dernier ensemble, qui devrait statuer sur les pensées ou les écrits de quiconque. Alors, comme c’était bien d’entendre de ce lieu des plus improbables, le Sénat canadien – un hospice pour les loyalistes du parti, les anciens bag-persons et les amis inoffensifs de tout ce que le moment politique actuel applaudit – d’entendre un discours, un discours, d’ardents, éloquents , réponse éclairée au terrible C-11 de ce gouvernement.
Publicité 4
Contenu de l’article
Le sénateur est David Adams Richards. C’est un écrivain, un romancier, et dans son cas les deux termes ont un vrai poids. Et c’est au sénat qu’il a prononcé un philippique – sa référence, et une parfaite – sur l’odieux projet de loi.
Son discours était une dénonciation classique, étayée par une véritable compréhension de la liberté d’expression, de la créativité et de l’histoire – de toute tentative du pouvoir d’État, de la surveillance de l’État, de la pensée ou de la parole. La conversation est disponible.
Allez à la fontaine elle-même. J’assume la liberté de citer généreusement le discours du sénateur Richards. Principalement pour attirer les gens vers l’ensemble de son discours, et mieux pour l’écouter en entier. Donc, juste quelques échantillons. Est-il possible d’être en désaccord avec l’un d’eux?
« Je ne sais pas qui serait en mesure de me dire ce qu’est le contenu canadien et ce qu’il n’est pas, mais je sais que la ministre du Patrimoine n’aura jamais le pouvoir de me le dire.
Publicité 5
Contenu de l’article
« L’idée de n’importe quel politicien hiérarchique décidant ce qu’un homme ou une femme est autorisé à écrire pour s’adapter à un programme national interdit est une chose horrible. Je me demande si quelqu’un au sein du personnel de notre ministre du Patrimoine canadien comprend cela.
«Je pense que, dans l’ensemble, nous sommes récemment devenus une terre de boucs émissaires et de pointeurs du doigt, offrant des accusations et de la honte tout en croyant que nous sommes une société éveillée. Les comités culturels sont fondés autant sur les préjugés et la peur que sur n’importe quoi d’autre.
« Aucun décret du CRTC ne pourrait, de quelque façon que ce soit, nous dire ce que le contenu canadien devrait ou ne devrait pas être, ou qui devrait être autorisé à sortir la tête haute de la nouvelle obscurité que nous avons créée. Comme la proclamation d’Orwell, le projet de loi même suggère une plate-forme qui décrète : « Tous les animaux sont égaux, mais certains animaux sont plus égaux que d’autres. Et le projet de loi C-11 précise certainement qui ils pourraient être.
Publicité 6
Contenu de l’article
« (Le projet de loi) suggère qu’il n’y a pas de communication ou d’interaction entre les écrivains de différentes ethnies. Cette politique identitaire est positive parce qu’elle enseigne à une société fade les nouvelles voix ou les traumatismes que seules certaines personnes sont autorisées à dire qu’elles connaissent.
«Cette loi servira de bouc émissaire à tous ceux qui ne correspondent pas à ce que nos bureaucrates pensent que le Canada devrait être.»
« (C-11) est une balkanisation de la liberté d’expression ; est si étroit d’esprit qu’il va à l’encontre de ce qu’il propose et détruit le principe énoncé par Terence il y a plus de 2 000 ans : « Je suis humain, je ne considère rien d’humain comme étranger à moi. » C’est-à-dire que nous comprenons parce que nous nous identifions, pas parce qu’on nous enseigne une leçon.
« Nous avons diffusé nos livres et nos films à travers le monde, mais ce n’est pas à cause d’une formule. »
«Nous avons insulté tant de nos auteurs, chanteurs, acteurs et peintres en ne leur prêtant pas attention, puis en les réclamant lorsqu’ils vont ailleurs. Ils reviennent pour recevoir l’Ordre du Canada et être fêtés à Rideau Hall.
C’était très bien fait, sénateur Richards. Et ce serait une bien dure tâche de trouver un Canadien, qui n’est pas trempé dans la belle stupeur de l’esprit partisan, qui ne saluerait et n’applaudirait aucun mot de ce que vous avez dit.
Poste nationale