Il a remporté la direction conservatrice avec une si grande majorité parce qu’il est sensé
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Eh bien, Pierre Poilievre a remporté la direction conservatrice. Et maintenant?
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Je ne sais pas.
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Ça pourrait être bien, pour changer, pour quelqu’un qui a une vague idée de la vie ordinaire de diriger le pays pendant un certain temps.
Qui ne danse ni ne caracole, mais est venu d’un début difficile, s’est appliqué à l’art et aux pratiques de la représentation démocratique, n’a pas opté pour une carrière de dilettante et ensuite simplement valsé dans de hautes fonctions sur le nom et la renommée ?
Ça vaut le coup d’essayer, de toute façon.
Il est censé être tellement en colère. Selon certains chroniqueurs au ridicule insondable, une menace pour la nature du pays, la « Le politicien le plus dangereux et le plus épouvantable » nous avons jamais vu. Il côtoie les « extrémistes » et courtise « l’extrême droite » terriblement dangereuse. Il aimait… les camionneurs !
Cher moi, à qui les conservateurs ont-ils confié leur leadership? La peur envahit la terre.
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Ils sont, alors même que je tourmente le clavier de l’ordinateur portable, en train d’ériger des pylônes autour du bâtiment du Toronto Star, et le siège social de la CBC sur la rue Front est drapé du 10e étage en crêpe noir. Des dizaines de conseillers en deuil ont été appelés, et les bureaux de rédaction se consultent sombrement pour savoir s’il est sûr d’avoir un autre panel sur l’un de leurs jargons infinis sur la catastrophe climatique imminente si Poilievre (eek) devenait Premier ministre et dé-subventionnait les usines d’éoliennes .
Pierre Poilievre une menace pour la démocratie ? Une sombre présence sur le point de s’abattre sur un Canada tranquille et glorieusement (mal)gouverné ? Roi des loubards et des voyous ? Oh, comme c’est dangereux !
En fait, sa promesse est beaucoup plus positive.
Il pourrait mettre fin à notre gouvernement interminablement éveillé et bavard de signaleurs de vertu et de marchands d’identité. Fini les tweets de Catherine McKenna, ou de Steven — je grimperai toutes les tours — Guilbeault. Oh, comment allons-nous gérer de telles pertes ?
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On pourrait échanger des homélies creuses et des gémissements interminables sur « l’avenir de la planète » contre un gouvernement dirigé par quelqu’un qui pense que gouverner le Canada est sa vraie et première tâche. Ces taxes ridicules sur le carbone en période de forte inflation sont une misère sans avantage, que le déblocage des ressources de l’Alberta et de l’Ouest pourrait stabiliser une économie menacée par une dette massive et des dépenses imprudentes de plusieurs milliards.
Les critiques libéraux de Poilievre sont tous rouges à l’idée qu’il se rapproche de dangereux extrémistes, qu’il est un avatar canadien de la politique à la Donald Trump. Qu’y a-t-il dans leurs céréales ? Pensent-ils que A Handmaid’s Tale est un plan ? Ils confondent une fiction enfantine paranoïaque avec une réalité sérieuse.
Ces fantasmes n’expliquent pas sa victoire massive, ni les foules sans précédent qui se sont rassemblées pour lui d’un océan à l’autre pendant la campagne.
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Un grand nombre de Canadiens, et pas seulement des conservateurs, sont devenus extrêmement irrités, au-delà de la simple agacement, face à l’autosatisfaction perpétuelle et suffisante et aux prédications écoeurantes de la direction libérale ultra-éveillée « nous savons toujours mieux ».
Poilievre, à tout le moins, ne porte pas ce fardeau. S’il devenait Premier ministre, il serait bon de ne pas toujours être sermonné et désapprouvé par une caste supérieure qui s’assume. Soyez agréable d’avoir à nouveau un gouvernement qui ne considère pas tout le pays comme « systématiquement raciste » alors qu’en fait le Canada s’est avéré être à la fois un refuge et un lieu accueillant pour les gens du monde entier.
Poilievre a remporté la direction conservatrice avec une si grande majorité parce qu’il est sensé, qu’il a une idée de la vie de la plupart des Canadiens, parce qu’il n’est pas un prédicateur éveillé déguisé en premier ministre et parce qu’il a défié les opinions d’une grande partie des médias.
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Il a gagné aussi parce qu’il n’est pas ce que ses critiques, dans leurs rêves fébriles, ont voulu le peindre. Il n’est pas un « populiste » au sens péjoratif, mais un populiste au sens où il a au moins une idée de ce que pensent, ressentent et vivent les gens ordinaires.
Cela ne devrait pas être une remise pour un politicien. Cela devrait être la première prémisse de toute évaluation de l’opportunité de voter pour lui.
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Ben Woodfinden : Avec Poilievre comme chef, les conservateurs sont prêts à battre les libéraux de Trudeau
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Sabrina Maddeaux : Les conservateurs sont tous des Poilievers maintenant, peuvent-ils convaincre les Poili-curieux ?
Quant à la fournée libérale actuelle, avec son incompréhensible incompétence, son choix délibéré d’utiliser une pandémie comme levier politique, de déclencher une élection en plein milieu d’une, de qualifier de « racistes » et de « misogynes » ceux qui ont contesté leurs mandats incontestés sur les vaccins. » et une » minorité marginale « , tout cela est devenu si fastidieux, voire ennuyeux.
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Poilievre est sérieux. Il ne veut pas de chaussettes vaniteuses. Et merci au cosmos de ne pas dire au pays à quel point son histoire a été déplorable et horrible. Nous pourrions avoir un moratoire sur les excuses pour l’un des pays les plus tolérants et désireux d’être toujours juste que ce monde troublé puisse offrir.
Ce serait bien d’être à nouveau régulièrement fier du Canada. Cela seul pourrait être une motivation suffisante pour un changement de gouvernement. Et organiser une élection sur un tel thème.
Autrement dit, si et chaque fois que Jagmeet Singh, s’il peut trouver le temps libre de TikTok et des séances photo de magazines de style, pour débloquer le marché honteux qui protège ce gouvernement fatigué et superficiel de tout vote de défiance, et offrir aux Canadiens une chance choisir.
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