C’est et c’était un véhicule d’Elizabeth May. Et maintenant il n’y a plus d’essence, les pneus sont crevés et tout mouvement est parti
Contenu de l’article
Le tourbillon et le drame des événements mondiaux peuvent détourner l’attention de tout ce qui compte. Lorsqu’un monarque très aimé, le régent le plus ancien et probablement le plus agréable de toute l’histoire, meurt, il vole les gros titres de tout le reste.
Publicité 2
Contenu de l’article
Ou lorsque l’étreinte désastreuse du fanatisme du réchauffement climatique et de la malveillance de Vladimir Poutine laisse la majeure partie de l’Europe dans la peur de l’hiver à venir et cherche désespérément des approvisionnements en gaz naturel ou revient (moment d’effroi) aux sauvegardes au charbon, nous connaissons le temps est tendu. Et alors que Poutine agite pour la première fois en 60 ans le sabre nucléaire, il réveille une terreur qui sommeillait depuis la crise des missiles cubains.
Contenu de l’article
Les journalistes surchargés de travail à l’étranger et chez eux suivent la « piste » et ne peuvent pas assister à des récits peut-être tout aussi importants.
Je pourrais proposer comme exemple principal la question : la pauvre Meghan Markle est-elle opprimée par un palais indifférent et s’efforçant avec Netflix d’offrir sa sagesse et ses soins profonds à un public mondial, dans la souffrance et les traumatismes ? Il y a des Khardashians, ou bon sang, même certains de leurs chiens de bourse, qui reçoivent de plus en plus de presse. Comment se peut-il? Comment une telle douleur réelle peut-elle être ignorée ?
Publicité 3
Contenu de l’article
Et comment, dans un contexte aussi inquiétant, avons-nous le temps de nous occuper d’histoires qui (pardonnez le cliché) à long terme, peuvent s’avérer plus définitives de notre époque, ou même plus conséquentes à la vie sur la planète, à condition qu’elles se poursuivent la vie sur cette planète parfaite et autrement menacée par le dioxyde de carbone.
Tous les citoyens canadiens, quels que soient leurs liens avec le parti libéral, les conservateurs ou même le L-NDP (Parti libéral-néo-démocrate) de Jagmeet Singh, portent le même deuil et sont dans une profonde tristesse.
-
Rex Murphy: le ministre britannique de l’Intérieur a raison – la « foule » climatique doit être arrêtée
-
Rex Murphy: Les libéraux sont tellement déconnectés qu’ils ne peuvent probablement pas être mesurés
Tristesse, que dans cette crise de notre temps, le seul parti d’esprit pur et d’intention dévouée pour la seule grande cause de notre temps – sauver la planète entière et nous tous dessus – le parti vert d’Elizabeth May, par Elizabeth May, et pour Elizabeth May, car il en a toujours été ainsi, apparaît dans la rancœur et la consternation.
Publicité 4
Contenu de l’article
Il est difficile de comprendre comment nos beaux médias ont ignoré l’effondrement et le possible naufrage total du seul parti politique au Canada qui, seul, pourrait conjurer le réchauffement climatique Armageddon.
Pas de titre, même en ces moments turbulents, sur le seul dirigeant qui s’est rendu à tant de rassemblements de masse des prêtres du climat – est-ce 20 ou 31 ? — dans toutes les capitales confortables du monde (et pourtant, m’a-t-on dit, dans les hôtels de Glasgow, les draps étaient une horreur sur-amidonnée), mise en scène par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
L’ancien chef du Parti vert canadien est un martyr des voyages aériens longue distance et des files d’attente pour les lettres de créance lors des convocations de masse du GIEC depuis près de 30 ans.
Une telle endurance. Une grande cause exige de nombreux vols. Et maintenant que le parti qu’elle a fondé et personnifié est blessé, elle revient.
Publicité 5
Contenu de l’article
Elizabeth May comprend les enjeux. C’est pourquoi elle est revenue pour contester le leadership dont elle s’est si vaillamment retirée.
Elizabeth May comprend les enjeux
Le Parti vert du Canada est peut-être en chute libre sur l’étiquette des pronoms. Il vient peut-être de chasser sa première dirigeante noire et juive, Annamie Paul, du parti. Aucun autre parti politique « progressiste » du moment ne pourrait survivre à ce qui est arrivé à Mme Paul. Sauver la planète, cependant, permet des virages incroyablement étranges.
Mais ne faites pas attention à ces choses. Le parti vert est peut-être en train de se dévorer. Mais son ancien et futur chef – ce serait Mme May – a pour mission déclarée de sauver la planète. Une grosse corvée.
Et, donc, ne laissons pas ces imbroglios faibles et distrayants au sein du parti que May a fait, et qui est uniquement sa propre créature, vous détourner du message selon lequel seuls les Verts et leur caucus de deux peuvent retenir le destin planétaire.
Publicité 6
Contenu de l’article
La blague s’arrête ici.
Toute l’existence du Parti vert en tant que voix nationale, en tant que force politique, véritable entité parlementaire, n’a été qu’une fiction. Cela a été une fête, depuis le début jusqu’au moment farfelu actuel, une fête d’un seul. C’est et c’était un véhicule d’Elizabeth May. Et maintenant, il n’y a plus d’essence, les pneus sont crevés et tout mouvement a disparu.
Le Parti vert est incompétent au point d’être risible dans ses propres affaires. Sa course à la direction est un fouillis idiot. Le « retour » d’Elizabeth May pour rechercher le leadership qu’elle a abandonné est à la fois comique et triste.
Les Verts prétendent vouloir sauver toute l’humanité. Et ils trébuchent sur les pronoms et passent plus d’une décennie pour obtenir quelques sièges aux Communes.
Comme l’a dit Aristote, ou quelqu’un d’autre, ce n’est pas facile d’être vert.
Poste nationale