samedi, novembre 23, 2024

Rex Murphy : La position hypocrite du gouvernement Trudeau sur la haine et ses cibles

Le Premier ministre n’a pas tardé à condamner la tirade d’un manifestant contre Chrystia Freeland. Mais où en est-il du scandale Laith Marouf ?

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Puisque nous semblons être au milieu d’une sorte de – phrase merveilleuse ceci – « moment propice à l’apprentissage » sur les termes désagréables et vulgaires jetés sur des personnalités politiques, et nous avons eu la leçon obligatoire de l’impresario de ce qui est correct de dire et de ce qui ne l’est pas,  » personkind » Justin Trudeau, essayons.

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La vice-première ministre Chrystia Freeland a fait l’objet d’une tirade grossière et grossière lors d’une comparution à Grande Prairie, en Alberta, vendredi. Je crois que le mot F lui a été lancé au moins deux fois.

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Il n’y a jamais besoin, encore moins de justification, d’un tel langage. Oubliez les impératifs de la loi ; la coutume majestueuse de la courtoisie, de l’interaction humaine honorable et respectable, qui est ce qu’est la courtoisie, a été violée. La courtoisie est plus importante que la loi – c’est la façon dont les bonnes personnes ont des échanges avec des personnes avec lesquelles elles ne sont pas d’accord tout en maintenant la civilité. La loi n’a rien à voir là-dedans. La décence de l’échange est plus profonde que n’importe quelle loi.

Ce qui a été crié à Freeland était méprisable, et c’est, sans réserve, mon jugement à ce sujet. Cependant, ce n’était en aucune façon symbolique ou révélateur de la sensibilité canadienne. Plutôt l’inverse.

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Ce qui a été crié à Freeland était méprisable

Le premier ministre Trudeau, comme d’habitude, a répondu par son discours automatique « ce n’est pas ce qu’est le Canada ». Mais nous n’avions pas besoin du rappel.

Bien sûr, ce n’est pas la raison d’être du Canada. Trudeau souhaitait transformer un moment stupide d’un manifestant excentrique en une mise en accusation des Canadiens.

Eh bien, « Canada » n’a pas crié à Mme Freeland. Un gars l’a fait. Le gars qui l’a fait n’est pas « Canada ». Pas un avant-goût de ce que sont la plupart des Canadiens.

Quoi qu’il en soit, Trudeau a sauté sur cet incident singulier pour prêcher son sermon toujours prêt sur la haine et le langage.

Pourtant où en était-il sur Laith Marouf ? Avons-nous entendu un commentaire, une déclaration claire du premier ministre sur la façon dont le ministère de la « lutte contre la haine » du gouvernement fédéral a financé un consultant en « lutte contre le racisme » avec une longue histoire de haine, antisémite mmessages ?

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Ce qui est arrivé à Freeland en Alberta a été un moment excentrique. Ce qui s’est passé avec Marouf met en lumière une profonde insouciance au sein du gouvernement Trudeau,
dans un programme qui, avant tout, doit être empreint de soin et de sensibilité, et totalement éloigné de toute expression de sectarisme.

Le financement d’un antisémite, avec l’argent du gouvernement, par centaines de milliers, n’appelle-t-il pas les voix vertueuses de la banquette avant libérale à offrir au moins une certaine condamnation publique, à peu près de l’ampleur qu’ils ont offerte à propos d’un seul grossier manifestant en Alberta?

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Peu importe qui était le gars dans l’incident de Grande Prairie, nous soupçonnons qu’il n’a pas reçu d’argent du gouvernement fédéral. Il n’a reçu aucune subvention « anti-racisme ». Il n’a participé à aucune tournée (suspendue) à travers le Canada pour enseigner «l’anti-partialité» aux radiodiffuseurs canadiens.

Ce type n’organise probablement pas de séminaires. Contrairement à Marouf qui, au fil des ans, comme l’a noté avec diligence le consultant en communication Mark Goldberg, a reçu plus de 500 000 dollars de financement gouvernemental tout en parlant des Juifs comme de « sacs d’excréments humains à grande gueule, alias les suprématistes blancs juifs ». Et il y a eu bien pire.

Ce qui s’est passé avec Marouf met en lumière une profonde insouciance au sein du gouvernement Trudeau

Est-ce « notre Canada », monsieur Trudeau? Où sont vos paroles et vos sermons pour un antisémite sur lequel votre gouvernement, vos ministres, ont lâché des centaines de milliers de dollars ? Sans même un tic pour vérifier son contenu ?

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Mais encore une fois, comme Goldberg, Jonathan KayVivian Bercovici (ancienne ambassadrice du Canada en Israël), Barbara Kay, Lorrie Goldstein (la plus belle des chroniqueuses canadiennes) et d’autres, à leur manière, l’ont tous souligné : s’il s’agit d’une insulte contre les Juifs ou d’une haine manifeste envers Israël, le radar superfin « haine et discrimination » du gouvernement Trudeau échoue.

Se pourrait-il que dans les salles impériales de notre gouvernement actuel, l’attitude des « Juifs y sont habitués » serve de paravent à la lassitude envers l’antisémitisme ? Qu’un gros mot contre un ministre sonne les trompettes, mais que les subventions à un consultant antisémite « anti-racisme » n’exigent aucune dénonciation ? Exige que les ministres se taisent ? Les députés d’arrière-ban sont-ils muets ? Soit dit en passant — n’y a-t-il pas un député d’arrière-ban du caucus libéral qui ait la moindre idée de l’épine dorsale?

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Et au lieu de cela, chargeons-nous sur un imbécile en Alberta et rageons contre sa haine.

Voici une chose que le Canada ne devrait pas aimer : donner de l’argent du gouvernement à un antisémite et s’efforcer de l’ignorer.

On se demande si Chrystia Freeland a dénoncé Laith Marouf et les subventions qui lui ont été accordées ? Parlé aux ministres qui les ont donnés ?

Lorsque nous entendrons la vice-première ministre et ses collègues du Cabinet à ce sujet, et que nous aurons peut-être un autre sermon de Trudeau, il deviendra absolument clair pour toutes les parties que les abus et le sectarisme pur et simple n’ont leur place nulle part sur le spectre et seront condamnés dans tous les cas. misérable coin d’où ils viennent.

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