Rex Murphy: David Johnston prend le blâme pour l’assaut de Trudeau contre la démocratie

La décision elle-même de ne pas déclencher d’enquête publique était mauvaise, est mauvaise et sera toujours mauvaise

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Les amis ne laissent pas les amis appeler les enquêtes publiques
(Tiré du livre sacré des principaux points de discussion libéraux)

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Il y a eu tellement de scandales libéraux que la source d’indignation justifiée du public est épuisée depuis longtemps. David Johnston n’aurait jamais dû avoir l’autorité (douteuse) de prendre la décision qu’il a prise. Ce n’est que dans un Parlement épargné – privé de son pouvoir central du vote de confiance par l’accord cynique et infâme entre Singh et Trudeau – que la parodie des derniers jours a pu être possible.

Le pacte Singh-Trudeau est lui-même antidémocratique.

Le seul scandale qui porte la comparaison avec l’incapacité d’agir face à l’ingérence chinoise, et peut-être un plus grand, est la vaste portée excessive du gouvernement, l’imposition de la loi sur les mesures d’urgence et l’étouffement de la protestation démocratique pendant le convoi du camionneur. Cela aussi a invité une « enquête » inutile, insignifiante et tout à fait inadéquate par une personne nommée par le gouvernement sur lequel il était chargé d’enquêter.

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Il y a tellement d’observations à faire au sujet de la décision de Johnston qu’il n’est pas nécessaire de mener une enquête publique sur les machinations du gouvernement communiste chinois lors des élections canadiennes.

Je suppose que la toute première doit être qu’il s’agit absolument de la mauvaise décision – mauvaise à tous points de vue qu’une décision sur un sujet de cette ampleur et de cette importance peut être mauvaise; tort dans une nouvelle expansion, jusque-là, du mot « tort » lui-même, un tort qui a établi une limite pour le concept même de tort lui-même.

À l’avenir, les gens se demanderont, est-ce que quelque chose ne va pas, ou est-ce (l’horreur) que David Johnson a tort ? Donc, la décision elle-même de ne pas déclencher d’enquête publique était mauvaise, est mauvaise et le sera toujours.

La deuxième observation doit être que la mauvaise personne prend (a pris) cette décision follement erronée.

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Parmi un bassin de milliers ou de dizaines de milliers d’éminents Canadiens, sans aucun lien avec M. Trudeau, aucune allégeance à la Fondation de la famille Trudeau, aucune association à long terme et aucune amitié avec toute la famille Trudeau… pourquoi cet homme avait-il ces liens , ces allégeances et ces associations – dont chacune le place dans un conflit d’intérêts, mais en portant l’ensemble, cela aurait dû le marquer comme une personne à ne jamais considérer pour le rôle en premier lieu.

David Johnston a trop d’associations avec l’appareil Trudeau et même la famille Trudeau et le premier ministre lui-même pour avoir jamais été considéré comme la seule personne, le seul esprit, pour décider si la plus grande tentative (peut-être réussie dans une certaine mesure) subreptice l’invasion de l’intégrité démocratique du Canada par le plus grand État communiste du monde, méritait une enquête complète, dotée de personnel, neutraliste, approfondie et publique.

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La troisième observation est qu’il était faux, profondément faux, que le chef dont la (non) performance sur les avertissements et les alertes à l’ingérence chinoise du SCRS est en fait l’objet profond et central d’une telle enquête – ce serait Justin Trudeau – devrait choisir effrontément l’homme, un ami, un vétéran de la Fondation Trudeau (la Fondation fait partie de cette histoire) de décider s’il y aurait ou non une enquête publique.

David Johnston, président d’université, ancien GG, ami de longue date de la famille, a été la toute dernière personne à entreprendre une tâche aussi importante et à avoir reçu le pouvoir de dire oui ou non à une enquête publique complète. En ce sens, qui est David Johnston — qui n’est même pas un député — à appeler et à rendre la décision la plus substantielle sur la tentative de subversion de la démocratie canadienne.

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Qui devrait décider si une enquête publique est la seule voie à suivre ? La réponse est manifestement claire et incontournable.

L’ingérence chinoise était une attaque malveillante, au sens le plus précis, contre le Parlement canadien. Notre Parlement, en tant qu’institution au sommet de notre démocratie, devrait prendre cette décision, c’est tout notre Parlement.

Encore un autre constat. Considérez l’« enquête » timide, ambiguë et plus routinière que rigoureuse d’une seule personne sur cet autre assaut contre les libertés canadiennes et la démocratie canadienne – une enquête souvenez-vous sur les violations massives des libertés civiles, garantie par la déclaration inutile de la Loi sur les mesures d’urgence et la pouvoirs d’État exceptionnels qu’il a accordés.

Quel lavage c’était? Comme c’est superficiel, comme c’est profondément complaisant face au naufrage de tous les droits, soi-disant enchâssés et inviolés dans notre Charte sacrée des droits et libertés. Le gouvernement Trudeau a mis en place des pouvoirs proches de la guerre – n’a jamais rien donné de tel qu’un compte rendu substantiel de la raison pour laquelle il l’a fait, n’a jamais publié de documents primaires sur lesquels il a dit qu’il s’appuyait – et l’enquête apprivoisée qui a suivi a à peine donné un murmure de véritable responsabilité. Jamais, particulièrement statué sur la saisie par l’État des comptes bancaires des citoyens – sûrement une sombre première pour le Canada.

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La dernière observation en est une qui enveloppe toutes les autres : qu’est-ce qui se passe dans ce pays ? M. Trudeau et ses confrères du Cabinet dirigent le gouvernement aime que ce soit un club pour ses favoris, imposant des mandats, court-circuitant le processus parlementaire, traînant les lois les plus redoutables pour
étouffer la protestation légitime, régner sur l’énergie de l’Alberta d’en haut, pousser son programme toujours éveillé, et chaque fois qu’il est pris en conflit d’intérêts, manquements à l’éthique ou abus de pouvoir – écartant tout avec un dédain insouciant.

Activé par le rusé ou cynique – ou peut-être les deux – Jagmeet Singh. Enfin, David Johnston est le nom du dernier scandale. Mais quels que soient ses échecs, ce sont M. Trudeau et M. Singh qui ont en fait bloqué et annulé une enquête publique complète. Johnston n’est que la découpe pour prendre le blâme.

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