vendredi, novembre 15, 2024

Revue Roush : Trop de bombes obscurcit la « lumière que nous ne pouvons pas voir »

La note de Matt :

Un retour à l’époque où les grands livres devenaient grande mini-série, la somptueuse adaptation en quatre parties de Toute la lumière que nous ne pouvons pas voirle roman lauréat du prix Pulitzer d’Anthony Doerr, a l’air et sonne ravissants – la partition luxuriante de James Newton Howard vous étouffera dès le début. Dommage que celui de Steven Knight script superficiel et celui de Shawn Levy (Choses étranges) une direction brutale simplifie le fil de la Seconde Guerre mondiale en une fable de dessin animé manipulatrice. Nuance est la première victime de la guerre. (Cela arrive peut-être deux fois par an, mais c’est la rare série Netflix qui aurait pu bénéficier de quelques épisodes supplémentaires.)

Dans le rôle de Marie-Laure, la jeune française aveugle qui diffuse des messages radio codés depuis un village côtier occupé par les nazis, la nouvelle venue exquise Aria Mia Loberti (elle-même malvoyante) est une trouvaille. C’est la meilleure raison de regarder l’histoire se transformer en mélodrame surproduit. Son homologue de l’autre côté de la guerre, comme dans le roman, est Werner (Louis Hofmann), un jeune soldat allemand très réticent qui se trouve être un expert en réparation d’appareils électroniques, y compris de radios. Tous deux ont grandi fascinés par les transmissions éducatives et inspirantes sur ondes courtes d’un sage se faisant appeler « le professeur », qui s’avère être l’oncle de Marie-Laure, Etienne (Hugh Laurie).

Nous rencontrons Etienne, un reclus souffrant du SSPT de la première « Grande Guerre », lorsque Marie-Laure et son gentil père, Daniel (Mark Ruffalo marmonnant des platitudes), fuient Paris pendant l’occupation nazie et atterrissent à Saint-Malo, se cachant des regards indiscrets. . C’est leur malchance que l’officier nazi fou Reinhold von Rumpel (un Lars Eidinger maniaque) soit sur leurs traces, à la recherche d’un joyau précieux que Daniel aurait pu prendre dans un musée. Von Rumpel pense que la gemme possède une qualité magique qui pourrait guérir ses maux.

Ainsi, au lieu de la structure plus convaincante du livre, alternant les parcours de vie de Marie-Laure et de Werner dans des chapitres courts et captivants, la version télévisée minimise l’histoire moralement complexe de Werner pour souligner les aspects thrillers de von Rumpel approchant et fouillant Saint-Mélo. Retrouvera-t-il Marie-Laure avant Werner ? Werner se connectera-t-il un jour avec sa muse ? (Sa scène d’action culminante, traversant les rues du village avec des bombes flamboyantes, ressemble à un extrait de 1917.)

Ce n’est pas un film terrible, juste négligeable, extrêmement évident et (contrairement au livre) oubliable. Moins d’emphase aurait pu rendre cet événement plus éclairant.

Toute la lumière que nous ne pouvons pas voirPremière en série limitée, Jeudi, 2 novembre Netflix

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