vendredi, novembre 15, 2024

Revue de la saison 1 de Mme Davis – Épisodes 1 à 4

Mme Davis sera diffusée sur Peacock le jeudi 20 avril.

« Qu’est-ce que le f-? » la nonne combative Simone (Betty Gilpin) demande dans le dernier moment de la première en quatre épisodes de Mme Davis, juste avant le générique. Elle exprime une question que j’ai posée à plusieurs reprises en regardant cette nouvelle émission de science-fiction (des créateurs Tara Hernandez et Damon Lindelof) qui a des moments brillants mais qui se définit principalement par une bizarrerie implacable.

Le spectacle se déroule dans une version alternative de 2023 où le monde est dominé par une IA connue sous le nom de Mme Davis aux États-Unis, Maman au Royaume-Uni, Madonna en Italie et probablement de nombreux autres noms à travers le monde. C’est une nouvelle configuration qui ressemble beaucoup plus à une histoire de personne pod que The Terminator, soulevant des dilemmes extrêmement actuels sur la façon dont la révolution de l’IA transformera le monde. Ici, l’algorithme a percé le secret du bonheur humain, donnant à chacun l’épanouissement en l’envoyant en quête. Insistant davantage sur ses pouvoirs presque divins, Mme Davis récompense ses disciples les plus fidèles avec des ailes angéliques qui ne peuvent être vues qu’en réalité augmentée.

Il y a certainement des commentaires mordants ici sur les récits choisis et le sentiment de satisfaction de poursuivre les réalisations de jeux vidéo, en particulier vu à travers l’objectif de l’ex-petit ami de Simone, Wiley (Jake McDorman) qui est né riche et veut désespérément gagner quelque chose à lui, mais l’exécution des thèmes est tout à fait surréaliste. Par exemple, Wiley est confronté à ses lacunes par son ancien mentor de rodéo, une caricature de cow-boy qui fait irruption dans une salle de réunion portant son propre crachoir pour raconter une histoire qui consiste à prendre stratégiquement les testicules d’un taureau.

Simone est instantanément convaincante en tant que héros féroce mais pulpeux.


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Nonne cloîtrée qui croit que Mme Davis a tué son père, Simone est l’une des rares personnes à ne pas être tombée sous l’emprise de l’IA. Comme Sister Night chez Lindelof Veilleurs série, elle porte son habit comme un costume de justicier pour éliminer les escrocs magiciens voyous. Montant un cheval qui peut ou non comprendre le langage humain et plaisantant sur ses activités parascolaires avec sa mère énigmatique supérieure jouée par la toujours excellente Margo Martindale, Simone est instantanément convaincante en tant que héros féroce mais pulpeux qui est prêt à affronter n’importe qui et craint surtout debout toujours. Les stratagèmes des magiciens font partie des nombreuses façons dont le spectacle nous rappelle de ne pas croire ce que nous voyons alors que les scènes reçoivent constamment un nouveau contexte et se révèlent être des constructions compliquées créées uniquement pour le bénéfice d’un personnage spécifique.

L’effet vertigineux ressemble parfois à une continuation de la narration sinueuse de Lindelof sur Perdu, et d’autres fois une parodie de celui-ci. Par exemple, Mme Davis semble faire des erreurs et débiter des chiffres d’une manière qui rappelle la séquence mystérieuse de Lost. Il y a même un scientifique nommé Schroedinger (Ben Chaplin) pris au piège sur une île avec seulement un chat pour compagnie ! Tout comme le thriller d’invasion de domicile de Michael Haneke Jeux drôles avait pour but de réprimander le public pour leur amour de la violence, on a presque l’impression qu’Hernandez et Lindelof prennent la même tactique de se moquer de quiconque vient à un spectacle de Lindelof pour le plaisir de rassembler les pièces du mystère. Les showrunners tirent à plusieurs reprises le rideau pour révéler des vérités qui auraient été presque impossibles à prédire.

Les showrunners révèlent à plusieurs reprises des vérités qui auraient été presque impossibles à prédire.


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Mais le mystère est si tentant ! Plutôt que de parler avec une seule voix d’IA, Mme Davis utilise une variété de personnes comme intermédiaires. C’est une touche profondément effrayante, ajoutant un froid aux moments déjà sombres du monde réel, comme une famille de quatre personnes assise dans un restaurant avec chaque personne concentrée uniquement sur son téléphone. Dans l’une des scènes les plus frappantes des premiers épisodes, Mme Davis exauce un souhait de 1 million de dollars – non pas par virement bancaire, mais en faisant venir un flot incessant de personnes pour vider leur portefeuille, en fusionnant une assiette de collecte d’église avec un Campagne GoFundMe.

C’est aussi une émission hautement méta, avec des personnages se moquant à plusieurs reprises des intrigues qui leur sont présentées comme preuve que l’algorithme est si prévisible. Après avoir empêtré Simone dans des machinations qui ressemblent à un stratagème de Wile E. Coyote – avec des panneaux de signalisation alléchants et une loupe géante – Mme Davis l’envoie en quête du Saint Graal qui se transforme en quelque chose entre Le « Da Vinci Code et Monty Python et le Saint Graal. C’est hilarant sur le schlock supérieur, impliquant le prêtre maléfique Père Ziegler (Tom Wlaschiha de Game of Thrones), une énorme réplique d’Excalibur, et Simone recevant des messages divins sous la forme d’une colombe très ennuyeuse.

Gilpin apporte la même énergie maniaque qu’elle a montrée dans BRILLER à Mme Davis, qu’il s’agisse de réprimander Wiley pour avoir été facilement distrait ou de décrire sa relation étonnamment tangible avec Dieu. Elle montre également sa gamme émotionnelle plus profonde lorsqu’elle est aux prises avec son rôle compliqué dans les schémas d’êtres très puissants. Le mystérieux allié de Simone, Jay (Andy McQueen), offre un contraste apaisant tandis que Chris Diamantopoulos est l’un des points forts comiques de la série en tant que JQ, le chef d’un groupe clandestin ridicule consacré à la lutte contre Mme Davis. Avec son accent australien exagéré, sa propension à mettre fin aux appels en cassant les téléphones à brûleur en deux et son aversion pour les chemises, il est une parodie parfaite de tous les fantasmes de héros d’action.

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