mardi, novembre 19, 2024

Rêves de mes étés russes Résumé et description du guide d’étude

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DREAMS OF MY RUSSIAN SUMMERS est l’histoire d’un jeune narrateur anonyme, qui grandit dans la Russie communiste, luttant pour accepter sa propre identité. Tout au long du roman, le narrateur a du mal à décider s’il est russe ou français, en se basant sur les histoires du passé de sa grand-mère en France. Le roman s’ouvre sur le narrateur feuilletant des photographies de membres de la famille sur lesquels il aimerait en savoir plus. Cela ouvre la mémoire de sa grand-mère à un flot d’histoires remontant à l’époque où ses parents étaient enfants. Charlotte, la grand-mère, a vécu plusieurs des histoires qu’elle raconte elle-même à ses petits-enfants, et certaines d’entre elles ont été transmises par ses propres parents et leurs parents avant eux. Peu importe de qui il s’agit, les histoires prennent vie à travers la narration de Charlotte, et il semble qu’elle ait été présente à chaque événement historique majeur de l’histoire française et russe. Les diverses coupures de journaux que Charlotte a conservées tout au long de sa vie dans la tristement célèbre valise sibérienne l’aident à raconter des histoires.

Au cours de ses étés avec sa grand-mère, le narrateur pose de nombreuses questions et oscille souvent entre un nationalisme russe strict et un nationalisme français strict. Plus jeune, le narrateur est complètement emporté par la magie des histoires de Charlotte et passe tout son temps à lire sur l’histoire de France, au grand détriment de sa vie sociale russe. Avec le temps, le narrateur commence à remettre en question la sentimentalité des histoires de Charlotte, en particulier après la mort de ses deux parents. Le narrateur se précipite à Saranza, où vit Charlotte, pour la confronter à son lavage de cerveau. Il se rend cependant vite compte que Charlotte est complètement seule en Sibérie et que les étés où il lui avait rendu visite avaient été peut-être les seuls moments de sa vie d’adulte où elle avait pu parler français, préservant ainsi sa culture et son histoire personnelle. Le narrateur décide que les histoires de Charlotte doivent être protégées car elles sont le seul fil fragile retenant Charlotte à son passé.

Tout au long du roman, le narrateur et le lecteur en apprennent beaucoup sur l’histoire troublée de Charlotte, dans l’espoir de résoudre l’énigme de savoir pourquoi elle se sent si liée à la Russie même si elle est, par nationalité, française. Le lecteur apprend que Charlotte a rencontré et épousé un soldat russe nommé Fyodor qui a été arrêté le soir du Nouvel An, soupçonné d’être un espion. Après sa libération, Fiodor a été envoyé dans un camp de rapatriement qui était censé l’éloigner de chez lui pendant quelques jours, mais qui l’a en fait éloigné pendant cinq ans. Pendant l’absence de Fyodor, Charlotte a reçu deux lettres déclarant sa mort, mais elle a refusé de les croire. Au lieu de cela, elle a patiemment attendu qu’il rentre chez lui, et il l’a fait, cinq ans plus tard, couvert de boue, de cicatrices et de plaies ouvertes. Même si Charlotte a fait de son mieux pour prendre soin de Fyodor, il est décédé des suites de ses blessures un an plus tard. Il devient clair que même si son mari est parti, Charlotte ne le quittera jamais. Le narrateur apprend également que lorsque Charlotte était jeune, elle a été violée par un groupe de soldats ouzbeks dans le désert de Sibérie. Ils l’ont violée, battue, lui ont tiré une balle dans la tête et l’ont laissée pour morte. Mais Charlotte a survécu. Elle a été enceinte pendant le viol et a eu son premier enfant, un fils, Sergei. Même si Fyodor savait que le garçon n’était pas le sien, il l’a élevé et l’a aimé comme le sien.

Le narrateur a du mal à accepter ces faits, alors qu’il continue de lutter avec sa propre identité. En regardant une prostituée avoir des relations sexuelles avec un groupe de soldats à travers les hublots d’un bateau, le narrateur est choqué de voir l’image de la prostituée à travers les minuscules fenêtres. Son corps et son image semblent être coupés en deux puisqu’il ne peut voir que sa moitié inférieure ou sa moitié supérieure à la fois. En regardant par la fenêtre du haut, le narrateur remarque à quel point le visage de la prostituée est calme ; elle arrache même du vieux vernis à ongles sur ses ongles. En regardant par la fenêtre du bas, la narratrice voit la violence avec laquelle son corps est pilonné par les soldats. D’une certaine manière, il ressent un lien profond avec la prostituée alors qu’il s’efforce de concilier comment ces deux moitiés peuvent appartenir à la même personne ; d’une certaine manière, c’est la même chose que le narrateur s’efforce de concilier comment ses deux moitiés, sa moitié française et sa moitié russe, appartiennent à la même personne.

À l’âge adulte, le narrateur s’installe en France et y vit, sans contact avec sa grand-mère, pendant vingt ans. Soudain, il se sent commencer à sombrer dans la folie, comme si sa grand-mère le suivait en l’interpellant. Il engage un détective privé pour savoir si Charlotte est toujours en vie. Le narrateur prévoit de récupérer Charlotte et de la ramener vivre avec lui en France afin qu’il puisse écrire l’histoire de sa vie. Il découvre cependant que Charlotte est décédée et qu’il est maintenant tout seul au monde, ce qui l’affecte profondément même s’il ne lui a pas parlé depuis plus de vingt ans. En guise d’héritage, Charlotte lui envoie une lettre expliquant d’où il vient, espérant régler une fois pour toutes le débat entre ses héritages français et russe. Dans la lettre, le narrateur découvre que sa mère biologique réelle était prisonnière dans un camp du Goulag que Charlotte avait été envoyée pour surveiller pendant la guerre. Lorsque la femme est décédée, laissant derrière elle un enfant de deux ans, Charlotte a fait sortir clandestinement le bébé du camp pour qu’il soit élevé par sa propre fille, la mère adoptive du narrateur.

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