samedi, janvier 11, 2025

Retour au CES après une décennie : une expérience inoubliable

Une réflexion sur les expériences passées au CES, marquées par des souvenirs d’événements mémorables et des défis logistiques. Après une pause de 11 ans, l’auteur explore le CES 2025, découvrant des innovations fascinantes, notamment des robots et des tracteurs autonomes. Malgré les avancées technologiques, se déplacer à Las Vegas reste un défi. La ville, tout en ayant évolué, conserve son ambiance unique. Un discours liminaire promet d’être le point d’orgue de cette édition.

Une Rétrospective sur les CES Passés

Il y a maintenant douze ans, je me souviens clairement des événements marquants de mon premier CES ainsi que de mon troisième. Chaque participation représentait un chapitre distinct avec un début, un développement et une conclusion. Cependant, quinze ans après ma première expérience, mes souvenirs se sont estompés. Je me rappelle avoir manqué mon vol de retour lors de cette première édition et d’avoir été submergé par la multitude de caméras à l’époque, qui ont progressivement diminué au fil des ans. Les dîners d’équipe et les réunions matinales étaient présents, mais les détails se sont estompés avec le temps.

Lors de mes premiers CES, je me sentais complètement perdu, et je ne peux que le souligner. Je pense que j’avais un reflex numérique Pentax prêté par un collègue, et un BlackBerry fourni par mon employeur. Je m’efforçais de porter de jolies tenues et des chaussures peu confortables lors des événements nocturnes. À l’époque, Uber n’existait pas encore, et il fallait parfois patienter une heure pour un taxi à l’aéroport. Nous logions au MGM Grand, qui, à l’époque, abritait des lions vivants.

Le Retour au CES en 2025

Cette année, j’ai brisé une pause de 11 ans sans assister au CES, une opportunité précieuse pour jeter un nouveau regard sur cet événement devenu routinier. À CES 2025, je n’ai pas d’intérêt particulier pour le secteur des smartphones, ce qui me permet de parcourir le salon à la recherche d’innovations intéressantes à partager. J’ai pris cela très au sérieux en limitant mes réunions et en portant des chaussures confortables pour les kilomètres que j’allais parcourir.

Mon exploration commence dans le Hall Ouest, où je découvre un Dunkin’ avec une file d’attente rapide et de nombreux espaces pour s’asseoir, ainsi que des prises électriques intégrées. Ce hall n’existait pas lors de ma dernière visite au Centre de congrès de Las Vegas. Je prévois de faire un tour rapide avant de me diriger vers le Hall Central, mais je tombe sur des tracteurs impressionnants exposés ici.

Ces machines, dont certaines sont des tracteurs, m’étonnent. Le premier que je remarque est un camion-benne articulé autonome, m’explique un représentant de John Deere. Même si je n’ai pas de raison d’être là, je suis fasciné. Quarante minutes plus tard, je me retrouve à prendre des photos devant divers véhicules, y compris un camion poubelle et un camion de pompiers électrique. Après cela, je reprends ma route vers le Hall Central à la recherche de robots.

Le CES a toujours su captiver avec ses innovations. Alors que je me souviens des démonstrations de téléviseurs 3D, cette année, c’est l’ère des robots. Que ce soit des robots capables de ramasser des chaussettes, de monter des escaliers, ou des petites créations sympathiques, la technologie est à l’honneur. L’intelligence artificielle est omniprésente, intégrée dans tout et n’importe quoi, que cela soit justifié ou non.

Bien que les robots ne soient pas une nouveauté au CES, ceux-ci semblent réellement capables d’assister les utilisateurs, même si leur fiabilité varie. J’ai vu un petit robot adorable tomber d’une table en se précipitant vers mon collègue. « Il est robuste, » a plaisanté la responsable en le remettant sur son socle. Je ne pense pas que nous devions nous inquiéter de cette nouvelle génération de robots.

Se déplacer à Las Vegas pendant le salon, qui attire environ 140 000 participants selon l’Association des technologies grand public, reste un défi. Une décennie d’innovations en matière de transport n’a pas amélioré la situation. Je me retrouve encore à marcher d’un lieu à l’autre pour éviter l’embouteillage dans les rues.

Un moment, je monte dans une Tesla avec d’autres participants et fais l’expérience du Vegas Loop, un trajet futuriste qui me fait économiser une longue marche. Cependant, il reste difficile de se rendre du LVCC au Venetian. Je me retrouve assise dans un bus, avançant lentement à travers une série de feux de circulation.

En dehors du centre de congrès, je réalise à quel point Las Vegas a évolué au fil des dix dernières années, tout en restant fidèle à elle-même. Les touristes se pressent toujours le long des gondoles du Venetian, tandis que la voix mélancolique d’un gondolier résonne. Des hommes continuent à distribuer des cartes pour des divertissements douteux.

Alors que je me précipite vers un rendez-vous, une femme à la réception d’un restaurant s’exclame : « Allison ! C’est toi ? » Je reconnais cette situation, mais je ne ralentis pas, consciente qu’elle a simplement lu mon badge. À Vegas, l’attention est une monnaie précieuse, presque aussi importante que l’argent lui-même.

Un nouvel élément emblématique sur le Strip attire l’œil : la Sphere. Lors d’une réunion dans une suite d’hôtel surplombant cette structure, nous nous arrêtons pour admirer une animation représentant un extraterrestre brisant le verre. Le point culminant de mon deuxième jour au salon est le discours liminaire qui promet d’être captivant.

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