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En 1830, l’US Navy envisagea de démolir la frégate de 44 canons. Constitution, le navire de guerre le plus célèbre du pays. Lancé en 1797, le « Old Ironsides » avait gagné son surnom pendant la guerre de 1812, en battant un certain nombre de navires britanniques légendaires, dont le HMS. Guérierre. Bien que la guerre dans son ensemble se soit terminée de manière indécise, la jeune république en a tiré de nombreux symboles de sa récente indépendance. L’un de ces symboles était « La bannière étoilée », écrite en 1814 pour commémorer le bombardement de FortMcHenry. Un autre symbole profond pour de nombreux Américains était le Constitution lui-même, qui représentait la liberté de la nation sur les mers, une question qui avait initialement déclenché le conflit avec les Britanniques. Lorsque le jeune Holmes lut un article dans un journal de Boston sur le projet de démantèlement du Constitution en 1830, il écrivit « Old Ironsides », un poème sentimental dont on se souvient surtout pour son rôle dans le sauvetage de la frégate de la mise hors service. Dans le poème, Holmes offre des réminiscences émouvantes de la gloire passée du navire, de son pont « rouge du sang des héros » et de sa « marche de vainqueur ». Dans la dernière strophe, qui fait le saut vers le thème universel de la mort, Holmes insiste sur le fait que la tombe la plus appropriée de la frégate est « sous les vagues », qu’elle devrait être donnée « au dieu des tempêtes » plutôt que de subir le sort ignoble de la ferraille. Bien que le lecteur d’aujourd’hui puisse trouver le ton patriotique du poème un peu larmoyant, « Old Ironsides » fournit néanmoins un bon exemple de la capacité de la poésie à influencer l’opinion publique : le Constitution a été préservé en 1830 et à plusieurs reprises par la suite, et aujourd’hui les étudiants en poésie et en histoire peuvent le trouver amarré juste au nord de Boston, le plus ancien navire en service de la marine américaine.
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