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The Wall Jumper de Peter Schneider examine la vie dans les deux moitiés de Berlin à l’époque du Mur, montrant des différences psychologiques plus profondes que la séparation physique. Le narrateur recueille les histoires d’un certain nombre de sauteurs muraux.
The Wall Jumper de Peter Schneider trouve un narrateur anonyme, habitant de la ville divisée de Berlin depuis 20 ans, recueillant des histoires sur ceux qui ont illégalement traversé le mur. Vu du ciel, Berlin en paraît un, et les objets de la vie quotidienne au sol semblent identiques, mais l’Est a une odeur caractéristique et sa population a l’air et agit gris. Les Berlinois de l’Ouest les regardent comme des animaux de zoo en cage. Le Narrateur, un écrivain de fiction frustré, recueille des histoires sur des personnes qui ont sauté le mur dans les deux sens. Il va et vient, légalement, à travers les points de contrôle, rassemblant du matériel.
A Berlin-Ouest, l’ami du Narrateur, Robert, un écrivain oriental exilé, lui parle de Kabe, qui saute un record de 15 fois. Le fait que l’Allemagne de l’Ouest et l’Allemagne de l’Est voient la division d’après-guerre tout à fait différemment se reflète dans la façon dont les gens pensent et agissent. Le Narrateur rend visite à son ami oriental Pommerer, un autre écrivain, et apprend l’existence de trois jeunes orientaux qui sautent le mur pour profiter des films occidentaux. Les Orientaux n’aiment pas être jugés pour avoir résigné leur vie à la réalité. L’Est construit tandis que l’Ouest rénove. Robert raconte l’histoire tragique/comique de la vendetta frustrée de Walter Bolle contre la RDA. Les amis assistent à une manifestation organisée et ne sont pas d’accord sur la subjectivité politique de la couverture médiatique des événements actuels. Comme Robert, l’ex-amante du Narrateur, Lena, est à ses yeux un produit typique de l’éducation est-allemande : névrosée et contrôlante à cause de ses insécurités.
De retour à Berlin-Est, Pommerer a eu des ennuis avec l’Union des écrivains et devra peut-être déménager vers l’Ouest. Le narrateur recueille deux autres histoires étranges avant de rendre visite à une tante dans la campagne de Dresde. Il réfléchit à quel point sa vie aurait pu être différente s’il avait rencontré des Russes plutôt que des Américains en 1945. Serait-il reconnaissable comme lui-même ? Où finit l’État et où commence le soi ?
La guerre froide s’est réchauffée alors que les Soviétiques envahissent l’Afghanistan et que les États-Unis mènent un boycott des Jeux olympiques. Les Allemands de l’Est débattent de leurs chances de remporter des médailles d’or. Lors de sa prochaine entrée à Berlin-Est, le narrateur est arbitrairement refusé. Il se rend compte que les murs de Berlin survivront à tout le monde vivant.
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