mercredi, novembre 20, 2024

Résumé du Tao Te Ching et description du guide d’étude

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Le TAO TE CHING de Lao-tzu est un ouvrage classique de la philosophie chinoise qui parle de l’art de vivre, embrassant une voie impénétrable et éternelle (Tao). Stephen Mitchell le présente dans une traduction libre, avec des notes de fin qui offrent des traductions littérales dans certains cas, de courts commentaires et des exemples.

TAO TE CHING (prononcé grossièrement : Dow Deh Jing) est une œuvre classique de la philosophie chinoise datant de l’époque de Confucius (551-479 av. J.-C.), rédigée par Lao-tzu, dont le nom signifie « Le Vieux Maître » ou « Le Vieux . » Il parle de l’art de vivre avec humour, grâce, générosité et profonde sagesse. Le traducteur Stephen Mitchell vise à fournir en anglais l’effet que Lao-tseu aurait eu sur un ancien lecteur chinois. Chaque fois qu’il estime que ses « improvisations » sont trop radicales, il fournit le texte littéral en notes de fin.

Dès le départ, le livre différencie une voie exprimante (tao minuscule) de la Voie impénétrable et éternelle (tao majuscule). Le Tao ne peut pas être perçu. À travers une variété de figures de style, le Tao se révèle inépuisable, plus ancien que Dieu, engendrant à la fois le bien et le mal, jamais né, ne mourant jamais, ne désirant rien et présent pour tous. Toutes choses naissent du Tao, mais il ne crée rien. Le Tao coule partout et en toutes choses. Chaque être est une expression du Tao et l’honore spontanément. L’amour du Tao est la nature des choses. Le Tao est le centre de l’univers. Le filet du Tao recouvre l’univers et rien ne s’y glisse. En fin de compte, toutes les choses reviennent au Tao.

Lorsqu’ils entendent parler du Tao, les personnes supérieures l’incarnent instantanément ; les gens moyens croient à moitié et doutent à moitié, et les imbéciles rient. Chaque jour, on ajoute un peu de connaissances et on laisse tomber un peu de Tao. Ne rien faire et atteindre la non-action permet au Tao d’agir. Ceux plantés dans et embrassant le Tao ne peuvent pas être déplacés ; ils sont authentiques ; leurs familles s’épanouissent ; leur pays est un exemple pour les autres, et l’univers chante. On ne peut être soi qu’en vivant le Tao. Quand on s’ouvre au Tao et qu’on l’incarne complètement, on voit tout se mettre en place. Le Tao travaille mais ne revendique rien, nourrit mais ne tient pas, se confond avec toutes choses et se cache humblement. Il est grand parce que tout s’évanouit en lui et qu’il perdure, mais il n’est pas conscient de sa grandeur, ce qui le rend vraiment grand. Le Tao s’abandonne et ainsi perdure. Ceux qui contrôlent par la force s’opposent au Tao, prenant à ceux qui manquent et donnant à ceux qui ont trop.

Le Maître incarne le Tao et ses actions et non-actions sont présentées comme des exemples suprêmes de vie dans le Tao. Il/elle n’enseigne pas mais le fait et par l’exemple et la non-ingérence aide les autres à adopter le Tao.

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