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La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Halse Anderson, Laurie. CRIER. Viking, 2019.
SHOUT de Laurie Halse Anderson est un mémoire poétique écrit en réponse à l’assaut des voix déterré par son œuvre SPEAK. Ce sont les voix des survivants qui ont tendu la main à Anderson après sa publication du roman SPEAK, les survivants auxquels elle dédie son travail SHOUT. Anderson commence le recueil de poèmes en déclarant que l’œuvre est «l’histoire d’une fille qui a perdu sa voix et s’en a écrit une nouvelle» (1). En vérité, c’est une collection qui décrit avec lyrisme les terribles tragédies qui peuvent rendre les victimes muettes. Elle débute le recueil avec « Au nom de l’amour », un poème qui s’ouvre sur l’image choquante d’une mort violente : la tête d’un jeune homme coupée en deux par une machine (7). Pourtant, le poème se termine par une possibilité et une promesse : la naissance d’un bébé sur le bord de la route lors de la libération des camps de concentration de l’Holocauste. Anderson se fraye un chemin à travers le paysage austère de vies, en particulier la sienne, qui ont été criblées de violence et d’abus. Ce traumatisme laisse souvent les sans-voix dans son sillage, mais Anderson éclaire les façons dont les victimes peuvent guérir et trouver une nouvelle voix. Elle réitère également la force de la solidarité et souligne l’idée que la voix collective a un grand pouvoir pour faire changer les choses.
SHOUT s’ouvre sur une histoire familiale en proie à des traumatismes alors qu’Anderson décrit le SSPT de son père après la Seconde Guerre mondiale. Anderson enchaîne ensuite sur une expérience de passage à l’âge adulte choquante et prématurée imposée à une adolescente violée l’été avant le lycée. Le roman pour jeunes adultes d’Anderson SPEAK est fictif mais fait écho à l’épreuve traumatisante de la vie réelle de l’auteur. D’une manière ou d’une autre après le viol, Anderson est capable de se reconstituer et de trouver la voix nécessaire pour raconter son histoire, bien que dans une version fictive. Une fois qu’Anderson « parle », une série de voix collectives, peut-être jusqu’à un million, répondent avec des histoires de leur propre traumatisme. SHOUT capture le voyage d’Anderson pour trouver sa voix et l’utiliser pour responsabiliser d’autres victimes à travers le mot écrit. La collection progresse des souvenirs et des expériences d’enfance, à l’angoisse de l’adolescence exacerbée par un traumatisme, à l’âge adulte autonome. Les poèmes servent à créer un cri collectif contre les abus sexuels, les agressions et les viols. C’est, littéralement, un appel au changement dans une société qui insiste pour étouffer la voix féminine tout en promouvant la voix masculine comme un cri primal prédateur d’un mâle alpha.
La collection se déplace chronologiquement, en commençant par la mémoire torturée de son père vétéran et les abus ultérieurs infligés à sa mère à la suite de ses «fantômes» (283). Le silence de ses parents face au traumatisme semble être un héritage pour Anderson, et donc face à son propre traumatisme, un viol à l’âge de treize ans, sa réponse est prédestinée. L’épreuve la dépouille de sa voix et fragmente son sens de soi à tous les niveaux. Les poèmes retracent ensuite la création d’une nouvelle voix et le développement d’un nouveau sens de soi. Un voyage au Danemark à la fin de l’adolescence fait naître un nouveau vocabulaire et un sens de la promesse. Son expérience à l’étranger lui donne une nouvelle langue et un espoir renouvelé, et armée de ceux-ci, elle commence à écrire avec une grande détermination. Le résultat est SPEAK, et Anderson n’est pas préparé à son succès et abasourdi par sa réponse écrasante. La deuxième partie des mémoires traite des expériences partagées de traumatisme et de la censure provoquée non seulement par SPEAK, mais aussi de la manière dont la société censure les questions liées au sexe, à l’éducation sexuelle, aux agressions sexuelles et au viol. Anderson exprime à quel point cela est troublant compte tenu de la quantité d’inconduite sexuelle qui se produit à l’adolescence.
La troisième partie sert de serre-livre, alors qu’Anderson réfléchit à sa famille et à quel point la famille fait partie intégrante de nos intrigues. Les connexions et les expériences forgent des histoires ; des histoires qu’il faut raconter. Partager des histoires rend tout le monde plus fort, les voix égalent le pouvoir.
Très tôt, Anderson parle de sa mère « picasso » devant elle (10). Ce verbiage bien utilisé capture les résultats du propre traumatisme d’Anderson, et ce recueil de poésie sert d’œuvre d’art qui s’ensuit qu’elle a reconstituée grâce à l’utilisation du langage et des expériences partagées.
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