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The Sea-Wolf est le voyage de Jack London au cœur des ténèbres et de la folie que chacun porte en soi. C’est l’histoire d’un homme dont les luttes contre le bien et le mal entraînent sa démoralisation, sa désintégration et sa mort. Situé dans l’océan Pacifique, le livre révèle comment la nature brute peut amener un être humain à perdre son emprise sur la réalité.
L’histoire tourne autour de Humphrey Van Weyden, un jeune de la classe moyenne supérieure qui cherche des «aventures» et des «expériences» comme assaisonnement pour l’écrivain qu’il espère devenir. Son fleuret est le capitaine Wolf Larsen, un meurtrier, un narcissique, un tyran et un fou. Au milieu de ce récit fortement parfumé à la testostérone se trouve Maud Brewster, une jeune femme bien élevée qui s’engage de manière romantique avec Van Weyden et réveille ainsi la bête somnolente au sein de Larsen. Van Weyden et Maud surmontent les multiples obstacles et menaces posés par Wolf Larsen. C’est le Danois fou de mer qui succombe à sa propre nature maléfique.
L’histoire est entrelacée d’un riche vocabulaire de termes nautiques et de la langue des marins – l’un des nombreux cadeaux que Londres apporte à ces pages. L’auteur se contente d’exposer l’histoire, purement et simplement, et laisse le lecteur tirer des conclusions, morales ou autres. A son crédit, Londres évite la moralisation qui paralyse parfois la fiction de cette époque. Les moments « aha » découlent organiquement de l’histoire et deviennent ainsi ceux du lecteur et non de l’auteur.
The Sea-Wolf met fin à l’idée que Jack London n’était rien de plus qu’un écrivain hyper-masculin qui aimait les histoires de sang et de brutalité dans le Nord gelé. Il a été considéré comme un ancêtre de la prose d’Ernest Hemingway, et il y a du vrai dans cette comparaison. Contrairement à Hemingway, cependant, Londres dans The Sea-Wolf dépeint des personnages complexes dans toutes leurs nuances d’humanité en mettant davantage l’accent sur le cœur humain que sur le corps humain.
En fin de compte, tous les personnages subissent une sorte de transmutation à travers le processus de travail à bord du navire et de lutte pour leur survie contre la mer, contre Wolf Larsen et les uns contre les autres. Le Fantôme devient une métaphore de notre passage dans la vie avec nos semblables.
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