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La version suivante de ce poème a été utilisée pour créer ce guide : Lorde, Audre. « Du pouvoir. » Fondation de poésie en ligne. https://www.poetryfoundation.org/poems/53918/power-56d233adafeb3.
Notez que toutes les citations entre parenthèses font référence au numéro de ligne à partir duquel la citation est tirée.
« Power » est un poème en vers libres divisé en cinq strophes irrégulières, écrit par l’écrivaine, féministe et militante américaine Audre Lorde. Lorde a écrit le poème en 1978, en réponse à l’acquittement du policier blanc Thomas Shea pour le meurtre de Clifford Glover, un enfant noir de dix ans. Elle a appris la nouvelle par une émission de radio alors qu’elle conduisait et s’est sentie tellement furieuse par l’injustice qu’elle a dû s’arrêter et prendre de grandes respirations. « Power » reste aujourd’hui une déclaration extrêmement pertinente sur l’état des relations raciales et de la brutalité policière en Amérique, en particulier dans le contexte du mouvement Black Lives Matter. Le poème a également été publié dans le recueil de poésie de Lorde, publié par WW Norton en 1997.
Lorde a travaillé avec de nombreux médiums textuels, écrivant de la poésie et des essais. Sa collection la plus célèbre aujourd’hui, Sœur étrangère, représente une mise en accusation des systèmes imbriqués d’oppression politique qui mènent au racisme, à la misogynie et à l’homophobie. Son écriture était, pour elle, une partie importante de son activisme. La poésie, en particulier, est «la décision de nous définir, de nous nommer et de parler pour nous-mêmes, au lieu d’être définie et parlée par d’autres», comme elle l’a écrit dans un essai intitulé «La transformation du silence en langage». Elle a également écrit que, pour les groupes marginalisés, « la poésie n’est pas un luxe ».
« Power » commence par la colère et une profonde tristesse dans un contexte de violence policière omniprésente. L’orateur réfléchit sur les usages du langage, les différences entre poésie et rhétorique. Elle pense ensuite aux enfants noirs tués par la police au nom du peuple américain, et déplore que le policier blanc se soit déculpabilisé en mentant lors de son témoignage devant le tribunal. Enfin, l’oratrice réfléchit à la manière dont elle doit façonner le langage en poésie plutôt qu’en rhétorique, afin d’exploiter correctement son pouvoir.
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