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Le postmodernisme est le nom donné à la période de la critique littéraire qui est aujourd’hui en plein essor. Comme son nom l’indique, c’est la période qui vient après la période moderne. Mais ceux-ci ne sont pas facilement séparés en unités discrètes limitées par des dates car les siècles ou les mandats présidentiels sont limités. Le postmodernisme est né en réaction à l’ère moderniste établie, qui était elle-même une réaction aux principes établis du XIXe siècle et avant.
Ce qui distingue le postmodernisme de son prédécesseur est la réaction de ses praticiens aux aspects rationnels, scientifiques et historiques de l’ère moderne. Pour les postmodernes, cela prenait l’apparence d’être conscient de soi, expérimental et ironique. Le postmoderniste s’intéresse à l’imprécision et au manque de fiabilité du langage et à l’épistémologie, l’étude de ce qu’est la connaissance.
Il n’est pas facile de déterminer la date exacte de l’établissement du postmodernisme, mais on dit qu’il a commencé après la Seconde Guerre mondiale, à peu près dans les années 1950. Elle a pris son envol dans les années 1960 dans les troubles sociaux et politiques dans le monde. En 1968, elle atteint son apogée avec les intenses manifestations étudiantes aux États-Unis et en France, la guerre d’indépendance en Algérie et l’invasion soviétique de la Tchécoslovaquie. Le début de l’exploration spatiale avec le lancement de Spoutnik en 1957, culminant avec l’atterrissage d’hommes sur la lune en 1969, marque un changement significatif dans le domaine de la science et de la technologie.
A la même époque, Jacques Derrida présente sa première communication, De Grammatologie (1967), exposant les principes de la déconstruction. Les premiers romans de Kurt Vonnegut, Jr. et Alain Robbe-Grillet ont été publiés ; Ishmael Reed écrivait sa poésie. Les critiques marxistes, Fredric Jameson et Terry Eagleton, qui voyaient un changement majeur dans le monde social et économique dans le cadre du paradigme postmoderne, commençaient leur carrière créative. Au fil du temps, de plus en plus d’individus ont ajouté leur voix à cette liste : Julia Kristeva, Susan Sontag et, dans la culture populaire, Madonna. (Dans sa musique et ses vidéoclips ouvertement sexuels, elle a brisé les limites de la sexualité et de la féminité. Pourtant, alors que certains pensent que sa carrière est un revers pour le mouvement féministe, d’autres pensent qu’elle a ouvert les portes à une acceptation plus large de la sexualité féminine et humaine. .)
Dans un discours prononcé à l’Independence Hall de Philadelphie le 4 juillet 1994, Vaclav Havel, président de la République tchèque, a déclaré ce qui suit :
Les traits distinctifs de ces périodes transitoires
sont un mélange de cultures et une pluralité
ou parallélisme des mondes intellectuel et spirituel.
Ce sont des périodes où tous les systèmes de valeurs cohérents
s’effondrer, lorsque des cultures éloignées dans le temps et dans l’espace sont
découverte ou redécouverte. Ce sont des périodes où
il y a une tendance à citer, à imiter et à amplifier,
plutôt que d’affirmer avec autorité ou d’intégrer.
Un nouveau sens naît peu à peu de la rencontre,
ou l’intersection, de nombreux éléments différents.Cet état d’esprit ou du monde humain s’appelle
postmodernisme. Pour moi, un symbole de cet état est un
Bédouin monté sur un chameau et vêtu de vêtements traditionnels
robes sous lesquelles il porte un jean, avec un transistor
radio entre les mains et une publicité pour Coca-Cola sur
le dos du chameau.
Ce discours esquisse l’essence du postmodernisme sous toutes ses formes : le mélange, la désintégration et l’instabilité des identités.
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