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Publié en 1943, Le Petit Prince est un fantasme sur un pilote, échoué dans le Sahara, qui rencontre un petit garçon venu d’une autre planète. Le garçon, qui se présente comme un prince, est en quête de connaissances. Le petit prince pose des questions au pilote et lui raconte la vie sur sa toute petite planète. Cette histoire est racontée de manière simple, comme le sont généralement les histoires pour enfants, mais ce n’est pas vraiment une histoire pour enfants. C’est l’histoire d’un adulte qui a presque oublié ce qui est important. C’est l’histoire de la reconnexion du pilote à son propre sens de l’imagination et de l’émerveillement. C’est l’histoire de la réouverture du cœur du pilote.
L’action de l’histoire est précédée par le souvenir du pilote de sa première tentative de dessin. Il décrit à la fois le dessin et la réaction qu’il suscite chez les adultes auxquels il le montre. Le manque d’enthousiasme pour son travail, couplé à l’incapacité totale des adultes à le comprendre, est si décevant pour l’auteur qu’il arrête complètement de dessiner. Lorsqu’il se retrouve bloqué au Sahara bien des années plus tard, c’est avec une certaine ironie que la première demande qu’il reçoit du petit prince, surgi de nulle part, est : « S’il te plaît, dessine-moi un mouton ! »
Dès lors, le pilote et le petit prince deviennent inséparables. Alors que le pilote continue de tâtonner avec son avion, dans l’espoir de le réparer avant que son approvisionnement en eau ne s’épuise, le petit prince lui raconte tous les endroits où il est allé et la vie sur sa propre petite planète. Dans une histoire, le petit prince raconte qu’il s’est rendu compte que sa jolie fleur, sa possession unique, est en fait l’une des millions comme elle. Ce n’est qu’après une série de nouvelles expériences que le prince se rend compte que sa fleur est vraiment spéciale – pas tant parce que c’est une rose, car il y en a beaucoup, beaucoup de roses – mais parce qu’elle est le sien Rose. C’est le temps et le soin qu’il prend avec « elle » qui la rendent spéciale pour lui.
Le roman suit le prince à travers une rencontre avec un homme d’affaires, un serpent, un roi, un renard et plus encore. A chaque rencontre, on voit le petit prince se confronter aux limites de l’état d’esprit dit « des grands ». Nous voyons le prince apprendre la vie à partir de fleurs et d’animaux tandis que les adultes qu’il rencontre ne lui montrent guère plus que ce qu’il faut éviter. Au final donc, il convient que ce soit le pilote qui apprenne plus du petit prince qu’il ne soit capable d’enseigner au garçon, malgré le fait que tout au long du livre le garçon pose la plupart des questions. Ce point est souligné à au moins trois occasions distinctes, lorsque l’auteur souligne que le petit prince « … n’a jamais de sa vie abandonné une question, une fois qu’il l’avait posée ».
A la fin de l’histoire, le petit prince a choisi de quitter la terre et de retourner sur sa planète. Il le fait en sollicitant l’aide d’un serpent venimeux, le même serpent qu’il a rencontré plus tôt dans ses voyages. Il se laisse mordre et se prépare à quitter son corps. Le pilote est désemparé et tente de sauver le petit prince. Il échoue.
Le pilote se rend alors compte que ce que son petit ami lui a dit au tout début du livre est vrai : si vous aimez quelque chose, parfois le simple fait de savoir qu’il existe suffit à vous rendre heureux. Le pilote lève les yeux vers les étoiles et sait que quelque part là-bas, le petit prince est de retour chez lui, sur sa petite planète, s’occupant tendrement de sa belle fleur. Il s’interroge sur les moutons dont ils craignaient tous les deux de le manger. Il se dit à quel point il est important de se poser cette question : le mouton a-t-il mangé la fleur ? L’histoire se termine alors que le pilote se dit « aucun adulte ne comprendra jamais qu’il s’agit d’une question aussi importante ! »
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